25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 22:56

 

 

Ces derniers je suis ailleurs, sur un site ou j'écris un peu très peu et où je lis beaucoup et commente...

Certaines personnes y ont une plume que j'apprécie et qui m'inspire parfois, souvent une suite à leur écrit, c'est le cas ici:

 

 

C’est une nuit d’été

Comme il y en a tant

Il a fait chaud

Trop chaud.

La nuit tombée

On part se promener

La fraîcheur est un peu tombée

L’air devient plus léger

On prend tout son temps.

On les croise sans les voir

On hésite on a cru apercevoir….

Un homme….

Il fait noir,

Trop noir

Qui est cet homme ?

Il est seul,

Il a faim,

Il a soif,

Il a froid

Plus personne pour en prendre soin

C’est une évidence, la fin

N’est pas loin

Il est seul,

Il se meurt dans l’indifférence totale,

D’un monde qui ne sait que faire le mal

Et qui va mal si mal,

Il est seul,

Les gens près de lui passent

Il est là, couché, toujours à la même place

On le croise, on ne le voit pas

Il gémit, on ne l’entend pas

Il s’enfonce ne faisaint qu’un avec le trottoir

On les confond, il disparaît un peu plus dans le noir”

 

BWS

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 23:56

 

 

A l'oreille absente

La mort fut lente

Elle murmure en vain

Croyant en un lendemain

Qui jamais ne vint

 

BWS

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 21:24

 

 

Insidieusement,
La jalousie s’installe
Elle s’immisce
Entre deux êtres
Détruisant 
Ce qui était
Devait ou pouvait être
Les sentiments
Dernier rempart
Contre l’indifférence
Et l’absence
Sont cette part de lui
Que l’homme donne, 
Propose 
Et ose
Avec eux, le ciel s’éclaire
La vie, couleurs blafardes
S’habille de lumière
Se farde.
Et quand l’orage gronde
L’homme s’effondre
Et renaît
D’un baiser…..
Il passe
De l’ombre
A la lumière

 

BWS

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 22:30

 

Au firmament

Un moment

Une étoile

A brillé.

Doucement

Elle s'éteint.

En fusion

Quelques

Radiations

Émettent

Une objection.

La lueur

Vacille

Près

Du soleil

Son cœur

Goût vanille

Résiste

Persiste.

 

Un écrit déposé ailleurs, une réponse comme souvent un autre Pseudo  

  22 082012 

 

BWS

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 23:58

http://www.tongif.com/gifsanimes/images/livre/Muempu5d.gif

Toujours pris sur internet

Images mises à disposition gratuitement

Mais enlevées sur simple demande...

 

       Un vieil article que j'ai rapatrié chez moi sans le publier, il dormait et était en attente, programmé, il date mais

Ouf, Guy de Maupassant a été super sympa hier.

Ma tête était un peu fatiguée et avait un peu de mal à se

concentrer, mais notre rencontre irréelle a été un vrai régal.

Comme quoi, il n'y a pas à dire le talent, ça ne s'achète pas...

Il y avait une petite chose que j'avais oubliée...

Guy de Maupassant, qui souffrait de divers maux glisse vers la folie

en doute constant, et s'il ne pouvait pu écrire, s'il perdait toute

inspiration ou tout "talent"  

Il y en a qui ne risquent rien de ce côté là...

Eh, attention, ne me prêtez pas des idées que je n'ai pas, le talent

c'est très particulier on l'a ou on ne

l'a pas.

 

-"Maître, comment une telle idée a t'elle pu traverser votre esprit?

Vous, l'ami de Flaubert, journaliste reconnu et apprécié, le plus

grand auteur de nouvelles de la Littérature Française, vous êtes

mort si jeune.

Vous vous rendez compte que plus d'un siècle après votre décès,

on continue à vous lire et que l'on étudie vos écrits....Quel

malheur! Maître, mais qu'avez vous fait?"

-"Diantre, on continue à me lire et à m'étudier, je n'aurai jamais pu

imaginer que mes écrits passeraient l'épreuve du temps....Folie

que la vie, folie que ma vie.....Comme on peut parfois, laisser son

"âme" détruire une vie.....C'est désespérant....J'étais si

désespéré...."  

Excusez moi de vous faire parler par le biais de ma si modeste

plume, mais cette rencontre improbable, irréelle m'a laissé des

"bleus au coeur", je me suis plongée dans votre bibliographie,

j'y ai retrouvé tant de mes lectures, quelle peine une telle fin.

C'est étrange, j'ai toujours eu cette sensation que les meilleurs

écrivains étaient des personnes qui avaient une sensibilité poussée

à l'extrême, et là, à plonger dans votre oeuvre hier, mon

impression s'est confirmée.

En plus cher Maître, en ce moment allez savoir pourquoi votre

prénom m'est familier, il me suit et me poursuit partout, pas un

endroit où je ne le trouve, mais vous, vous c'est autre chose, vous

je vous comprends, je vous entends, je vous écoute et vos mots...

Que de vérités et quel talent!!!!

Heureusement que je vous ai découvert une fois de plus, et jamais

une fois de trop, ça m'a fait un bien fou....Vous n'imaginez

même pas!......

Enfin, je suis tellement étourdie, mais lui c'est quelqu'un

d'exception, heureusement il m'a tout pardonné.

C'est que cet homme est bon.

En fin observateur des hommes de son temps, il a su passer la

barrière du temps, et lire au fond de moi.

A croire qu'il est plus facile de voyager dans l'espace temps que de

deviner qui est l'autre, dans ce monde supposé si virtuel, où

chacun se cache derrière un écran et pense ne pas être "perçu"  

mais pour se cacher "totalement" là aussi il faut un "sacré talent"

et une très fine connaissance née de l'observation attentive du

genre humain...

.

 

Bella 06 12 2010

Un texte revenu chez moi et que je publie à nouveau

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 22:51

 

 

 

C’était l’une de ces journées où tout semblait encore ou à nouveau possible.                                       Un ciel bleu comme la mer, une belle balade à Monaco. Le début de l’été, ou plutôt du printemps, mais, ce jour-là c’était vraiment l’été, et elle avait à nouveau 20ans.

Il faisait si chaud, elle avait enfilé une robe sans manches, légère et décolletée, un peu trop peut être….

Ce jour-là était exceptionnel.

Elle n’avait pas remis les pieds sur le rocher depuis si longtemps, une dizaine d’années.                     Elle avait cette perception de plus en plus présente du temps qui passe et de ces lieux qui semblaient inscrits en elle. Tous ces lieux, tous ces instants de vie.          Elle en retrouvait l’odeur, le goût, les images, le « toucher » comme si elle entrait dans son présent en sentant toutes les émotions du passé, c’était indéfinissable et pourtant si troublant.

 

Elle avait d’abord cherché l’auditorium Rainier, car au départ elle venait assister à un concours de danse. Elle ne connaissait pas cet endroit. Elle y avait déposé "ses danseuses" et avait pris la direction du palais, de la cathédrale, du jardin……             Comme Monaco avait changé, et comme il restait si semblable. La première fois, elle était arrivée sur la place du palais avec une amie de passage retrouvée à des milliers de kilomètres, de leur île comme de leur enfance, c’était inattendu et incroyable. Il faisait froid, nuit tôt, elles avaient mangé dans une crêperie, Monaco avait cette douceur et cette beauté qui émanaient de Grace si "présente" bien qu’absente à jamais, un mythe, un lieu préservé, presque hors du temps. Des ruelles où flânaient quelques touristes….

Elle y était revenue quelques temps après, c’était au mois de Mai, le mois du grand prix. Un de ces amis avait voulu lui « faire assister » à cet évènement. Elle n’était pas amatrice, mais lui oui, tellement. Elle avait vu de près et surtout entendu le vrombissement des formules 3, elle ne le regrettait pas, une expérience dont elle était sortie en souriant et en se disant, que la formule 3suffisait, quel boucan !En rentrant, ils s’étaient mouillés, comme souvent, Grand prix de Monaco et Festival de Cannes voulaient dire, « jours de pluie », les dernières pluies. Mais là, la pluie était chaude, ils avaient beaucoup ri…..

Aujourd'hui, ils avaient commencé à installer le "parcours" du grand prix 2014.

 

A cette époque elle habitait Menton, le rocher était un lieu qu’elle fréquentait l’été le plus souvent. Le temps avait passé, elle avait déménagé, changé de fiancé et c’était avec son futur mari, son bébé, puis son mari et sa famille qu’elle s’y était promenée.

Pourquoi avait-elle attendue si longtemps ?  

Elle se le demandait et en même temps, ne pensait qu’à une seule chose, c’était une journée magnifique et elle allait en savourer chaque seconde.

Ils étaient montés à pieds, comme elle le faisait avant.

 

Le palais s’agrandissait, la place était presque déserte. Ils avaient déjeuné, dans un restaurant qu’ils connaissaient bien et devant lequel un goéland semblait à l’affut. Et il l’était.

 

Elle avait décidé de prendre son repas protégée par un coupe-vent. Heureusement, il y avait quelques tables le long de l’abri, et l’oiseau avait une obsession ! Il cherchait une proie. Il avait foncé sur un touriste qui passait, avait atterri sur sa tête et lui avait piqué son sandwich et ce n’était que sa mise en bouche ! Charmant oiseau brrrr…..

Avant de repartir, ils avaient emprunté les ruelles, visité la cathédrale, quelle splendeur, que de joyaux et cette atmosphère palpable, oui, c’était ça qui la troublait depuis qu’ils étaient à Monaco, elle sentait quelque chose de mystique, comme si le passé vibrait sous ses pieds,

 

Elle avait pensé à ce lieu il y a quelques mois. On lui avait parlé, puis offert un livre « Shéhérazade » pas celle à laquelle vous pensez. L’intrigue se déroulait entre Monaco et Nice. Elle avait aimé ce livre et reconnu en le lisant ces paysages familiers bien qu’un siècle soit passé depuis qu’il avait été écrit. Ce livre, elle l’avait amené pour l’abandonner, du « bookcrossing ». Ce « mouvement » l’avait interpellé, mais si elle le libérait c’est que celui qui le lui avait offert avait perdu sa confiance, elle avait donc décider de s’en séparer…… Il était passionnant…. (Le livre bien entendu)

 

Après l’avoir libéré, elle prit le chemin de retour, l’heure avançait et on l’attendait.

 

Des italiens qui étaient à bord d’un "petit train" l’avaient sifflé et complimenté….Rien ne changeait jamais, et vraiment ce n’était pas ses gambettes qu’ils regardaient ! Elle n’avait pu s’empêcher de s’en faire la réflexion.

 

 

 

BWS

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 00:44

 

 

 

 

Cette fois ci, il dépasse les bornes, toutes les bornes.

Non seulement il se prend pour moi, mais voilà qu’il court après tout ce qui bouge……….Vous imaginez ça ?           Il est quand même septcentenaire, il perd la tête et prend des risques inconsidérés…….. Vivement que je m’échappe vers mes hauts plateaux ou, cette fois, c’est certain,  je vais craquer ! Mais quelle mouche le pique ? Il a déjà fait entrer chez nous un vrai harem, il y a tant de portes dérobées, qu’à chaque fois, qu’une de ces dames passe, je me demande quand elle percutera la précédente….Ou la suivante. Et il ne s’arrête jamais, la liste des prénoms est si longue, qu’il s’y empêtre, prend l’une pour l’autre, mélange leurs loisirs, les vouvoie quand il devrait les tutoyer et inversement ........Le sol de son palais est si glissant que je me cramponne, la faute à tout ce miel qui s’y repend, beurk je détestais ça, et voilà qu’il augmente sa collection privée en ramenant "dame de Lune", bientôt un retour annoncé de "dame Personne", il manque bien une ou deux « vierges » là-dedans ça calmerait un peu la donne....

Décidément, il les lui faut toutes autour de lui, toutes ou presque, certaines ne reviendront pas. Cet homme aurait pu être quelqu’un de bien, un être d'exception, "à part", il s'est perdu quelques part oubliant l'indispensable.......Quelle catastrophe, ce n’est plus un agenda qu’il me faut, j’ai des fiches partout, il oublie tout et je veille à tout, enfin, je veillais à tout, là, j'en ai eu assez….Je suis partie et qu'il se débrouille, avec ces dames…. Pour moi, vive la liberté et le grand air.

 

Vous savez quoi, voilà qu’il se prend à nouveau pour un Pirate ! Genre "Pirate des caraïbes" mais en plus "vieux" et en moins sexy, eh oui, ce n’est ni "Johnny Depp" ni "Brad Pitt", tout de même, il ne faut pas exagérer, même s’il n’était "pas mal" , ça remonte à quelques siècles ou au mieux quelques années..…Et, il a cette habitude de photographier les gambettes, je vous jure, planquez-vous, il n’en manque pas une, un de "ses anges" en était venu à planquer ses jambes quand elle sortait se promener, elle n'avait pas envie qu'un homme la photographie ainsi à la dérobée. Enfin, un de ces jours il tombera sur une petite nana qui n’appréciera pas et qui lui mettra une grande claque, ce sera tant pis pour lui…..

Le positif, c’est que s'il me pique toujours mon prénom, il a vraiment un problème avec les prénoms, croyez-moi ! Je me demande à quand ça remonte ? Il faudrait que je me penche sur cette question un jour, c'est un vrai symptôme!

Toujours est-il qu’au moins, maintenant, il se prend pour Casanova et n’utilise plus ma photo pour attirer et attiser la flamme chez ses conquêtes !

Enfin pour Casanova ou un Pirate ou un Duc ou un Baron ou…..Un homme qui aime les ballerines en tous cas, mais qui fait des écarts, il est très "ouvert" question femmes, belles ou pas, jeunes ou pas, sa porte est ouverte aux quatre vents ou plutôt ses corridors secrets où elles circulent sans se voir mais en se croisant chaque jour.

Il aime l’Italie et aurait adoré vivre dans un Palais vénitien et je vous le dis comme je le pense il a un vrai souci, il souffre d'un dédoublement de la personnalité, à force de fréquenter des anarchistes, des Raspoutine, des faux révolutionnaires et vrais schizo, des bi polaires, des « normaux, des hamsters, des ….. » comme il dit, il va peut-être devenir un vrai faux génie ou  un vrai fou ! Je ne veux pas voir ça !

Déjà, quelle surprise, voilà qu’il « apprécie les hommes », son langage semble avoir changé, comme son esprit, étonnant ou leurre? Et ce, même s'il reste provocateur, injuste et souvent très maladroit voir blessant ou obsédé…

Ce serait amusant s'il installait des mignons au Palais et qu'eux aussi passent par des portes dérobées.....Rire……… J'imagine ce cirque, mais là, ce sera sans moi, j'ai fait mon maximum, je me retire et pars à Cuzco, loin de tous ces mots qui roulent à fendre l’âme, de ces badinages sans intérêt, de ce déversement de fadaises, de faux sourires, faux semblant et de toutes ces mièvreries qu’il affectionne, enfin, au moins, quand il me croque je lui reconnais un certain talent c’est toujours ça.....D’ailleurs, moi aussi je vais le croquer bientôt, je vais avoir du temps devant moi…..C'est dommage il disait aimer qu'on lui résiste et qu'on lui tienne tête, qu’on ait une tête et un cœur, une âme aussi, mais, il n'a pas eu assez de cran pour se montrer honnête et .............

Ah, oui, il faudrait peut être que j'avertisse toutes ces dames: "de miel"," de lune", "de chat perché au visage de pierre", tous ces faux anges, toutes elles ne tarderont pas à comprendre pour peu qu'elles aient un cerveau, oups, désolée, mon maître, à savoir qu'elles n'étaient rien pour ce Casanova de service.Il essayait de s'en amuser, mais ces marionettes là n'avaient que peu d'attraits et encore moins d'esprit à son goût "of course", il vivait emmuré dans le passé, du 16ème voir avant au 19ème, avec quelques exceptions pour le 20ème ou par pure folie, le siècle présent. Il vivait, à moitié enseveli par son passé, ce passé qu'il n'avait pas su préserver ou pas voulu garder....Il n'était pas très doué pour aimer, il n'avait jamais vraiment su .....Le premier amour, celui qui compte toujours, le seul ou presque, enfin peut être, à moins que ce ne soit juste le souvenir embelli du désir d'aimer, plus vivant aujourd'hui qu'il ne l'avait jamais été......Avait il seulement aimé ou était il "amoureux à postériori de l'idée d'aimer"? Il ne le savait sûrement pas et ne l'admettrait jamais....Dans son esprit elle avait encore une vingtaine d'année, et peut être aurait il aimé en avoir juste un peu plus pour tout recommencer, autrement, sans perdre l'essentiel.............

 

Allez, à bientôt peut être............

 

 

Vôtre Loulou Von Schwan sur son nuage sans cocapas là!!!!!! oups il faut bien rire, non?

Promis, je vous enverrai le portrait du septcentenaire aux yeux qui se meurent, un jour, peut être 

 

BWS

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 00:35

 

 

Il est un moment où tout bascule, un moment où tout se joue, une milliseconde avant, tout est encore possible, une milliseconde après, rien ne sera plus jamais comme avant, c’est à cette milliseconde que la vie se joue, c’est la milliseconde qu’il ne faut pas manquer…….

 

Combien de fois, s’était-elle dit la même chose ?         Des centaines, des milliers, elle l’ignorait… Mais, ce qu’elle savait, ce dont elle était certaine, c’est que ces points de rupture existaient, on les passait parfois sans les voir.

 

Mais, le plus souvent, on savait à quel instant précis tout avait changé, on avait cette sensation au-delà du réel, c’était là, dans ce battement de cil, au moment où on arrêtait net un sourire naissant, un éclair de regard. C’était à la fois inexplicable et tellement "perceptible".                                

En quelques mois, elle avait senti tellement de ces moments qu’elle n’en revenait pas.                                      Certains tristes, déchirants, de ceux qui vous étranglent le cœur à vous priver d’air, et vous arrachent un hurlement silencieux qui emplit encore longtemps après le silence et vous donne la chair de poule…..                                        Et d'autres, très rares plus doux, comme celui qui lui avait rendu le sourire, un pâle sourire rosé, celui où elle avait convaincu. C’était la première fois, qu’elle en avait eu une sensation aussi nette, un mot, elle avait dit un mot et elle avait vu et senti au même moment que cette fois-là, elle avait gagné…..C'était une sensation très animale, comme si l'autre s'était incliné reconnaissant qu'elle était le "chef de meute"......Pourquoi pensait elle aux loups?  Sûrement car ce qu'elle avait lu dans ses yeux et senti était de cet ordre-là, une allégeance qu'elle ne sollicitait pas, mais elle avait besoin qu'on lui fasse confiance, et, ce jour-là, elle avait obtenu plus, bien plus.

 

C'était une petite victoire, mais une victoire qui lui avait fait du bien au milieu de tout ce néant où elle se débattait…….

 

Les jours passaient, et elle avait changé.                       Les jours passaient et elle attendait qu’ils passent pour savoir…..                                                                Et ,en attendant, elle s’était remis à écrire, un peu, elle manquait de temps.                                                      Elle s’était mise à dessiner, à sculpter……. Cela faisait plus d'un mois qu’elle travaillait sur un projet, il lui prenait ses jours, il lui prenait ses nuits, mais elle avait ressenti au milieu du stress, de l’épuisement, une joie à transmettre un savoir….Elle se sentait à nouveau vivante, elle faisait ce qu’elle aimait et elle se voyait autrement.                            Elle était entourée d’une joyeuse petite bande, elle avait l’impression d’être un "maître", celui qui enseigne, qui transmet un savoir et surtout qui permet aux autres de comprendre, celui à qui on pose des questions et qui y répond……..Celui qui instruit, dans le sens noble.           Et ça fonctionnait, ça fonctionnait très bien.             Pour un peu, elle se serait crue dans une série américaine, avec de grands tableaux, sur lesquels elle dessinait ….     Elle avait ainsi appris qu'elle "savait dessiner", un grande surprise pour elle.......Quand on veut donner, on se dépasse toujours, et elle avait dépassé ses limites 

 

Ça lui avait fait du bien, en peu de temps, elle avait prouvé qu'elle savait jauger les personnes, au premier regard comme avant.                                                               Elle avait ce feeling immédiat, qui faisait que lorsqu'elle regardait quelqu'un, elle savait qui elle avait en face d'elle, et ça, ça lui faisait du bien.                                       Et non seulement elle voyait en l'autre, mais elle avait cette façon d'être qui mettait à l'aise les êtres les plus sensibles, ceux qui se cachaient et n'osaient aucun mot avaient avec elle, sans qu'elle n'ait rien à faire d'autre "qu'être," un comportement différent, ils s'ouvraient....

 

 

La vie est pleine de ces moments de rupture de ces instants de vie où tout bascule, elle en avait connu beaucoup, mais, là, elle savait que si elle s'était parfois trompée, jamais elle n'avait fui et jamais elle n'avait été une autre qu'elle même....Et de ça elle pouvait être fière. Elle ne trichait pas avec son image et le miroir lui renvoyait une image qu'elle trouvait embellie....

 

Il est de ces instants de vie qu’il faut savoir saisir, on a rarement une seconde chance.

 

 

BWS

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 23:41

 

 

 

 

 Loulou sitôt partie, se trouva fort marri, son maître terrible homme, vrai tyran, possessif et grand Don Juan, non las de draguer sur le net, la rapatria manu militari du Pérou. Il renvoya le perroquet à la tête de chien battu, gris comme son âme, mort au-dedans comme au dehors, et l’obligea à revenir brouter le bitume de la capitale et les jours de bonheurs éphémères, ceux de la montée du cimetière, celui d’où elle pouvait entendre chanter Mireille, quand le Mistral était clément, c’est à dire très souvent.           Au moins, au pays de Daudet, et malgré tous ces benêts, Loulou trouvait parfois l’occasion de s’échapper de la vitrine virtuelle où il l’exposait à ces manants, ces femmes qui la faisaient bâiller d’ennuis et ces hommes qui lui donnaient tour à tour envie de ….. Et de fuir ….Ou de leur décrocher un coup de ses quatre sabots…..                        Oui, Loulou en Provence, rencontre parfois, un vrai taureau, quand elle s’échappe, loin de ce village maudit pour la campagne et arrive à rejoindre la Camargue, la vraie, loin des touristes et de ces vieilles nanas qui la reluquent comme un trophée.                                                                     Pas toujours facile de vivre avec un homme qui agite son pinceau et peint à vous faire dresser les poils dans le dos, enfin ça, c’était avant…… Il avait eu quelques temps plus de douceur et plus de force, mis moins de fioritures et tapé fort, mais………. Ça lui avait passé depuis, et, même son art l’ennuyait…                                                        Ah, Van Gogh, pourquoi ne vivait elle pas avec Van Gogh ? Lui la faisait rêver…Au moins cet homme-là avait cette chose que l’on ne définit pas mais qui vous donne des frissons, vous touche l’âme et le cœur……             Ou un impressionniste…. Son maître ne les aimait pas trop au début, mais Loulou leur vouait une véritable adoration, ah, ces peintres, quel talent.......Elle aurait tout donné pour vivre avec un impressionniste….                          Mais c’était quoi ces hommes qui se voulaient " contemporains" à vous faire tordre le cou en quatre et pour voir quoi ? Je vous le demande…. Elle pensa à ces toiles immenses "nu sur lit blanc" "nu sur lit bleu"……En manque d’inspiration ? Mais où était la tête et où était le …. Non de D….. Ils sont tous fous ! Contemporains ? Peinture moderne ?

Plasticien ?

Vont lui refaire le museau ? Lui remonter les seins ? Quoi ????? C’est quoi encore ces nouveaux termes des chirurgiens stréthiques ? Pffffffft…

Pauvre langue française et pauvre art….                 « L’art c’est l’art », elle n’osait même plus dire un mot, les artistes faisaient de l’art avec n’importe quoi, elle avait peur d’être plagiée? D'ailleurs, qui sait, ils l'avaient peut-être déjà singée ou lui avait fait des jambes de call girl et mise sur une barre de pool dance, ça au moins, ça serait top, Loulou la Vamp......Elle les aurait à ses pieds et lui aussi, car, ils pouvaient tous rêver mais, c'est elle qui menait la danse et pas un  ne la toucherait même pas son Eigentümer, c'est comme ça qu'il voulait qu'elle l'appelle, non? Vous imaginez un lama plagié ? Mdr sont tous frappadingues je vous le dis…. Enfin pour  en revenir à  Fräulein .Loulou, elle était à nouveau là, accueillant ou subissant la venue de toutes ces créatures et de tous ces révolutionnaires, amis et faux amis, tous des êtres irréels et virtuels...... Il avait renoncé à lire Marcel Aymé, "La Vouivre" bien ce livre qu’il avait offert à son ange avant de…..Alors, non, Loulou ne le lirait pas mais, heureusement, il lui restait Victor Hugo, Flaubert, Baudelaire  et Verlaine, surtout que son maitre Verlaine…. ….Alors elle en abusait, pour le défier…..elle lisait aussi " l’ange bleu" non, pas .......Non, une autre, anonyme et plus……….Tellement plus…Et si ça ennuyait son maître tant mieux, car au moins elle, c’était autre chose, cette nana-là avait quelque chose, entre pureté et puissance, sensibilité et force, faiblesse et pouvoir et surtout, cette femme-là avait cette émotion que les autres n’auraient jamais, elle avait la seule chose qui ait un prix………..Un cœur et quand elle touchait votre cœur, jamais, jamais on ne l’oubliait……Heureusement, qu’elle pouvait y penser et lui parler en secret, car dans le harem de son maître elle mourait d'ennui, emmurée à écouter coasser Frau Von Zimmer et se cachait pour échapper à Frau Von Miel 

 


 

Loulou Von Schwan  

Die Staube

 

 

BWS

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 02:59

 

 

Loulou Erre

Il était une fois un Lama plein de manières

Qui fatiguée de toutes ces guéguerres

Repartit brouter sa terre

Mâchouiller son cocapaslà

Et visiter le Dalaï Lama.

Elle est bouddhiste, et en est fière

Elle seule sait ce qu’il convient de faire.

Sur ses hauts plateaux de Cuzco

Elle a trouvé son Eldorado

Son Monde n’est peut-être pas le Pérou

Mais quel silence, loin de tous ces fous

Là bas, on ne crache pas

Sur l' Ange que l’on adora

Et à qui un temple l'on bâtit

Avant qu'on ne l'ait trahie

Si loin, Loulou erre

Et retrouve la terre de ses pères

Celui qui répond à toutes ses prières

Et lui apporte tous les bonheurs

Là-bas elle vit avec honneur

Loin de cette terre de frimeurs

Où elle souriait

Quand elle enrageait

Et aurait bien donné des coups de sabots

A cette bande de nabots.

Pour un peu elle en aurait pleuré

Souvent elle en avait hurlé.....

Ah, une feuille de cocapaslà

Et son maitre qui n'est pas là

Quel cadeau, de ne plus l’avoir sur le dos

Il aurait bien fini par avoir sa peau

Ici elle n’était plus obligée d’aimer

Toutes ces commères et compères qu'elle détestait.

Elle est partie, la belle affaire

En laissant à ce pauvre hère

Un perroquet fort ordinaire

Qui saura tout bien faire

 Sourire et piquer du bec

Butiner le maudit pot de miel

Même s’il n'a rien d'une abeille

Visiter Frau Von Tec.

A tout ce qu’il vous plaira il adhèrera

Mais pensera « maudite galère »

Vite, que je prenne l’air

Ici je m’ennuie, que puis-je y faire?

Je ne peux ni lire? ni écrire

On me refuse le moindre mot

J’ai juste un pc avec une touche " transfert"

Non de…..Mais, c’est la porte de l’enfer

Enfin, ce pauvre hère

M’a ramené et planté par terre

Comme un vulgaire piquet

En disant "ici est ta terre"

Non mais, il veut que je m’enterre ?

Adieu, A Dieu

Je pars retrouver Loulou qui Erre

En attendant, faites les taire

Ou je me tire, 

A tire d'air,

Loin de tous ces nananères

Ni père, ni mère, je ne renierai

Je suis parti……..

Touche transfert

Non signé :……Je n’ai que cette touche d’enfer

 

Je pars au Pérou.

Tombez à genoux

 

 

BWS

 

 

 

 

 

 

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