24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 22:02

 

 

 

Pour vous satisfaire,

Et vous plaire,

 

Je promets,

 

-De semer:

 

Des virgules.....

Ainsi, vous vous arrêterez.

Un instant,

Vous vous poserez,

Observerez,

Décortiquerez,

Mes mots;

Appuierez, 

Sur celui qui est Important.

 

 

 

-De saupoudrer le tout de:

 

Quelques points virgules,

Pas trop, juste ce qu’il faut,

Pour que, vous puissiez

Souffler, un moment.

Confronter mes idées,

Suivre mes pensées;

Saisir, ma logique….

 

-Quelques points d’exclamation

Preuves de

Mon attention,

Mon exaspération,

Mon admiration! ….

 

Et, beaucoup ……

 

-De.......  Points de suspension

Mes mots suspendus

Signe attendu

De sous-entendus…..

Où je vous laisserai,

Vous hasarder;

Pour découvrir,

Saisir,

Tout mon imaginaire.

Ici, je vous attendrai.

Saurez-vous,

Me trouver?

Je suis certaine, 

Que vous me surprendrez….

Les points de Suspension

Fenêtre ouverte 

Sur notre complicité.

 

A la fin,

Viendra le point

Qui terminera 

Mes phrases.

Ici, le repos sera.

Ici, tout recommencera.

 

 

BWS 15 10 2012 ….

Petit exercice pour rire…..

Un mot, parfois, me fait rire

Ou sourire

Et j'en tire 

Un écrit ......

 

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 22:28

     

Il passe le soir
Quand il fait noir
Et m’offre 
Quelques sourires,
Un grand bouquet de rires
Pour éclairer mes nuits….
D’un geste généreux,
Devant ma fenêtre, 
Ouverte,
Il accroche la lune
Qui veille sur me nuits…..

 

 

Pour le remercier
De tous ses bienfaits
Je souffle vers le ciel….
Une pluie étoilée
Tombe 
Devant sa fenêtre
Ouverte
Elles scintillent
Eclairent 
Et veillent
Sur ses nuits…………

 

 

BWS  15 09 2012

 

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 22:06

 

      

Elle ignorait

 

Ce qui se passait.

 

Elle se demandait

 

Comment une telle chose

 

Lui arrivait.

 

Mais le fait est,

 

Qu’elle en était là,

 

Et qu’elle s’en serait bien passée.

 

Ce qui arrivait,

 

La dépassait

 

Elle restait,

 

Immobile, plantée là…..

 

 

Perdue,

 

Eperdue.

 

Malheureuse,

 

Heureuse ?

 

Elle l’ignorait,

 

De lui, elle s’était enivrée.

 

 

Troublée,

 

Oubliée,

 

Tel un vieux livre usé,

 

Laissé sur un coin de table.

 

Abandonné, trop osé,

 

Par cet homme affable.

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Seule,

 

Si seule.

 

 

Tout avait commencé,

 

Un jour, où elle s’ennuyait.

 

Elle avait lu son texte "provocateur."

 

Après une unique minute d’hésitation,

 

Cette minute, qui lui disait :

 

"Attention,"

 

Elle interpella, l’auteur….

 

Ce qui suivit,

 

La surprit.

 

Il lui répondit.

 

Sur ses mots,

 

Elle rebondit…

 

C’était le début ou la fin.

 

Ce fut le début de sa fin….

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Le regard au loin,

 

Il ne la voyait point.

 

 

 

Ils commencèrent à converser,

 

Elle l’écoutait.

 

Elle l’entendait.

 

Parfois, il s’enflammait.

 

Etrangement, la peur s’immisçait.

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Elle le voyait,

 

En lui, elle se noyait.

 

 

Elle sentait sa souffrance.

 

Une souffrance, si présente;

 

Qu’elle en ressentait toute la douleur.

 

Dans la nuit noire, soudain, une lueur.

 

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Il l’attirait,

 

Elle s’effondrait.

 

 

 

Les secondes furent maudites.

 

Les minutes trop longues.

 

Il était sa source interdite.

 

Elle sombrait.

 

Le temps passait,

 

Laissant une ombre;

 

Son reflet,

 

Dans le miroir oblong.

 

Tout devint sombre.

 

Dans la noirceur de la nuit,

 

Elle ne voyait plus que lui.

 

Il était son ultime lueur,

 

Elle prit peur.

 

Elle l’effleurait,

 

Elle s’éloignait.

 

Sachant qu’il la rattraperait,

 

Elle se résignait…..

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Elle était poussière.

 

Il était lumière…..

 

 

 

Rencontre interdite,

 

Rencontre inédite,

 

Rencontre maudite ?

 

C’est ce que vous vous dites ?

 

Elle ne savait plus,

 

Elle n’écoutait plus,

 

Son cœur s’affolait,

 

Son corps tremblait,

 

Des larmes coulaient,

 

Elle voulait, s’envoler…..

 

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Il la fascinait,

 

Elle le devinait…..

 

 

 

Des mots s’écrivaient,

 

Des images l’envahissaient,

 

Elle en était transpercée.

 

Le monde, autour d’elle, disparaissait.

 

Tout allait, beaucoup trop vite.

Les murs de sa vie, couleur gris triste.

 

La rencontrer, lui donnait

 des ailes.

 

 

Le rencontrer, la faisait devenir 

"Elle"

 

 

Il bouillonnait,

 

Il l’étonnait.

 

Elle le calmait,

 

Elle l’apaisait.

 

Elle osait….

 

L’emmener,

 

L’emporter,

 

L’aimer .....

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Il la possédait,

 

Ils s’obsédaient.

       

 

Elle était loin,

 Elle était près.

 

Si près,

Si loin.

 

Il la sentait,

Il la voyait.

 

 Si loin,

Si près.

 

 

 

Au bord de son lit, elle s’asseyait.

 

Au fond de ses yeux, elle plongeait.

 

Au-delà des apparences,

 

En toute transparence,

 

Elle se livrait,

 

Elle l’observait …..

 

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Elle l’attendait,

 

Elle l’avait décidé.

 

 

 

 

Elle savait,

 

Cela devait être,

Cela était.

 

De tout son être,

 

Elle s’y préparait,

 

Elle l’acceptait,

 

Elle souriait,

 

Enfin en paix.

 

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Il y aurait un demain,

 

Il y aurait des lendemains……

 

 

 

 

Elle avait choisi,

 

La route cramoisie.

 

Elle aimait la vie,

 

Il lui offrait la vie.

 

Il était vivant,

 

Elle irait loin devant.

 

Une étoile, dans la nuit,

 

Lui murmurait :

 

"Viens, mais prends ton temps,

 

Nous avons tout le temps".

 

Mais le temps court si vite.

 

Il allait passer.

 

Elle le savait.

 

Vite,

 

Trop vite,

 

Pour que longtemps, elle médite.

 

Des phrases non dites,

 

Des mots non prononcés,

 

Elle n’attendait pas, elle fonçait.

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Elle le découvrait,

 

Elle se découvrait.

 

 

Vint ce jour redouté,

 

La vie n’était plus liberté.

 

Ils avaient rêvé,

 

Un rêve éveillé.

 

Le temps se réveillait,

 

La vie les rattrapait.

 

Ils étaient entravés,

 

Des êtres en dépendaient,

 

Des êtres les attendaient.

 

Des ombres,

 

Des fantômes ?

 

La vie,

 

Aux couleurs sombres.

 

Ne Reste que le noir,

 

Au fond du désespoir.

 

 

 

Elle était perdue,

 

Eperdue.

 

Ils s’étaient perdus,

 

La fin était attendue.

 

 

Elle crut tout perdre.

 

Elle se sentit vide.

 

Le temps,

 

Ils n’avaient plus le temps.

 

Ils se disputèrent,

 

Des mots la blessèrent.

 

Elle voulut claquer sa porte,

 

Elle n’y parvint pas.

 

Il était là,

 

Il lui tendit sa main.

 

Elle n’en revint pas,

 

Mais elle l’accepta.

 

Leurs relations évoluèrent,

 

Ils devinrent, très proches.

 

Ils étaient, très complices.

 

Ensemble, ils parlaient.

 

Ensemble, ils pleuraient.

 

Ensemble, ils riaient.

 

Elle revivait.

 

Il était lumineux.

 

Ils se livraient.

 

Ils se découvraient.

 

Ils s’appréciaient.

 

Ils prenaient le temps.

 

Ils auraient le temps.

 

Peu importe ce qui se passerait.

 

Ces moments leurs étaient précieux.

 

Ils écrivaient une page de Vie….

 

 

La vie déciderait du temps

 

La vie leur donnerait du temps….

 

 BWS       

 

08 2012- 10 2012

 

J'ai longtemps hésité à finir et à publier ce texte, 

mais, vivre c'est prendre des risques....

Quand l'on écrit, l'on accepte ce risque.....

 

Avant tout, je voudrai préciser que j'ai adoré: écrire, construire, mettre en mots et en scènes cette histoire, un style d'écrit qui me convient 

 

Il y a longtemps, que je refuse que l'on me bâillonne,

que l'on mette des liens à mes poignets, je n'ai

plus envie de déshabiller mes mots, j'écris qui je suis,

c'est mon ultime liberté....

Soyez les bienvenus dans mon Univers. .........

 

Il est des rencontres qui sont telles des

caresses, la vie devient plus douce, on vogue sur

un nuage ........ Tel un enfant sage, on rêve.....

Aux Loups- Garous, on préfère les héros d'un

autre temps, romantiques et caressants....

 

Ces rencontres nourrissent l'imaginaire,

elles sont précieuses, vraie complicité, elles n'ont

pas de prix. Avec elles, naissent des mots, des

histoires réelles ou irréelles; et, avec un brin

d'imagination, on a la trame nécessaire pour

écrire ce qui pourrait être ou aurait pu être ou qui

est pour quelqu'un, quelque part......

 

 

Du rêve à la réalité la frontière est parfois si fine,

dans ce monde imaginaire, la vie parfois,

prend des couleurs Rose Baiser......

 

Et les Baisers sont Fleur de Rosée.....

 

Du rêve à la réalité............

Savoir aimer, reste l'ultime vérité, l'ultime

émotion, celle qu'il faut préserver.... 

 

Faut-il seulement vouloir et savoir encore

"rêver"....Et aimer  ♥

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 17:12

 

Avant-Propos


 

Parfois, il m'arrive lorsque j'écris un commentaire

De me lâcher, me laisser emporter et faire

Ce qui pour moi, répond à une réelle impulsion

Une impulsion que je n'ai pas envie de taire

Alors j'écris sans aucune autre intention

Que d'aller au-delà des mots, avec mon ton et mon air

C'est le cas pour tout ce qui va suivre, j'ai hésité ; agacée, finalement j’en ai décidé ainsi

Donc j'ai lu des mots et honnêtement,

Je respecte les mots, le "comment taire"je l’aurai écrit autrement  

Des mots lus sur le blog de quelqu'un qui aime à m’agacer, c’est un jeu il aime à me malmener 

J'ai décidé de partager mon "comment taire", avec vous, c’est ainsi et ça se passe juste ici.......

Que l'on m'en veuille ou pas, peu m'importe, j’aurai pu dire qu’il m’en a fait vraiment voir 

Ce sont juste mes mots, un instant de vie, une émotion à lire? A voir...

 

Si vous saviez comme il fait bon ce soir 

Un régal d'écrire avec la fraîcheur du soir

Ou plutôt, bientôt la rosée du matin

Enfin rosée, chez moi, l’on arrose sans fin....

Emportée par ma main qui écrit

Ce que mon âme lui souffle et lui dit

J'ai dépassé les premiers mots

Me suis éloignée de mon comment taire

Comme je ne sais que trop le faire

Car j'aime jouer avec les mots.....

Et me jouer des mots

Mot à mot…….

 

Ce texte je l’ai écrit il y a très longtemps, le « comment taire » est voulu, nulle erreur il renvoie à un texte que j’ai écrit ailleurs et qui a fait le buz fut un temps et bien malgré moi, si la démarche était volontaire, les réactions ont dépassé tout ce que j’avais imaginé

 

 

Maestro SVP, allons-y

 

 

 

 

Des mots, si je peux me permettre

Qui ont le mérite, d'exister et d'être.

La mise en mots, laisse à paraître

Un énorme désordre, un mal être. 

  

Je ne suis qu'une infime petite poussière

Qui dit toujours ce qu'elle ressent

Ne m'en voulez pas, si véritablement, là je sens

Une souffrance; tirez le volet, doucement, c'est juste là…Derrière

 

Des mots, des mots qui parfois demandent

Des mots, des mots qui parfois pardonnent 

Des mots, des mots qui parfois donnent

Des mots, des mots qui s'ils savaient, formuleraient la demande.

 

Des mots parfois maladroits

A trop vouloir choquer

Ou trop vouloir se moquer

Ils outrepassent leurs droits

 

Des mots, des mots qui trahissent l'angoisse

La solitude est un lourd bagage que l'on porte seul

Les espoirs, le passé, question: va-t-il rester tout seul?

Des mots qui fanfaronnent quand on se meurt d'angoisse

 

Des mots criés trop fort

Pourquoi? Parce que l'on a tort.

Des mots, toujours les mêmes

Car au fond c'est l'abîme, toujours le même.

 

Un prénom entêtant 

Une image tout autant

Un imaginaire trop présent

Une histoire conjuguée au présent?

 

Dire encore et toujours ces mots

Se les répéter, sans convaincre mot par mot.

 

Pourquoi?

Parce que l'on n'est sûr de rien

Parce que l'on n'a rien

 Alors pourquoi?

 Pour dire que l'on existe

Prouver que l'on n'est pas triste.

 

On attaque avec le sourire, les autres 

Les autres, mais toujours avec ces mots!

Ces mots, encore et toujours ces mots?

Ces mots qui parfois portent à rire

A rire voir à sourire……

 

Mais Pourquoi?

 

Pour dire, regardez-moi

Pour dire, entendez-moi

Pour dire, j'existe, giflez moi

Mais surtout, ne me laissez pas seul(e) avec MOI.....


Des mots, des mots qui osent

Des mots, des mots qui posent

Des mots, des mots qui disent

Des mots, qui soudain vous visent....

 

De peut-être en jamais

De j'aurai du ou j'ai hésité

De qu'est-ce que j'ai fait?

Des qu'ai-je oublié?

 

De mots en mots

On en dit peu

On en dit trop

Ou peut-être trop peu

 

De mots en mots

On lui en veut

Ou l'on s'en veut

 

De mots en mots

On oublie l’oubli

De mots en mots

On fuit l’oubli

 

On oublie la peine

On approche de la haine

 

Et pourquoi?

 

Pour un mot, un simple mot

Ce mot que l'on a dit

Celui que l'on n'a pas dit

On est parfois si sot

Juste pour un mot 

Un mot de trop.....                                                                                                         BWS

 

Pour éviter tout commentaire "façon de parler" qui n'aurait ici, que faire, je ne parle pas de moi, et si je suis partie de mon commentaire initial, je suis arrivée ailleurs quelque part où mon imaginaire avait envie de prendre l'air.                                         

 Pas de message subliminal,                                                                juste un bonjour « différé » et matinal.                                

Et c'est vrai que quelques mots pourraient trouver quelques personnes qu'ils habilleraient....

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 01:20

 

Ce matin-là,

 

 

On me livra,

 

 

Une toile,

 

 

Aux dimensions gigantesques.

 

 

 

Il faut imaginer ma surprise,

 

 

 

Quand je la découvris.

 

 

A y regarder

 

 

De trop près,

 

 

Je me suis retrouvée,

 

 

Happée.

 

 

Je suis "entrée",

 

 

Dans la toile.

 

 

J’étais,

 

 

Rue des Teinturiers.

 

 

Autour de moi,

 

 

Les gens passaient.

 

 

Je rencontrais,

 

 

Au hasard de mes pas,

 

 

Nos mots,

 

 

Tous ces mots,

 

 

Qui faisaient nos nuits.

 

 

Je me pinçais,

 

 

Douce Folie.

 

 

 

Tout d’abord,

 

 

 

Près de la roue à aube,

 

 

 

Je voyais

 

 

 

Ma cheville foulardée,

 

 

 

Une entorse

 

 

 

Qui s’apaisait

 

 

 

Dans cette eau fraîche.

 

 

 

Vers elle, je me penchais.

 

 

 

Des larmes scintillaient.

 

 

 

Reflets argentés

 

 

 

 

Affleuraient.

 

 

 

Je n’en crus pas mes yeux.

 

 

C’est alors que

 

 

Sur une enseigne,

 

 

 

Je lus:

 

 

 

Le café "Pas Sage".

 

 

 

Là, c’en fut trop.

 

 

 

Un jeu de mots,

 

 

 

Dont j’avais nourri,

 

 

 

Un de mes écrits.

 

 

 

Le hasard ?

 

 

 

Non!

 

 

 

"Il n’y a pas de hasard"

 

 

 

Sur ces mots, je venais de buter.

 

 

 

J’étais prise dans un tourbillon.

 

 

 

Vos pensées erraient,

 

 

 

Tout comme j’errais,

 

 

 

Si souvent,

 

 

 

Au fil de mes nuits.

 

 

 

Un café, je m’assieds.

 

 

 

Une bicyclette passe,

 

 

 

Des demoiselles,

 

 

 

Et leurs jupettes,

 

 

 

Volant, au vent fripon.

 

 

 

Je me frotte les yeux,

 

 

 

Elles étaient là,

 

 

 

Elles aussi….

 

 

 

Et le temps qui s’arrêtait,

 

 

 

Pour nous laisser respirer.

 

 

 

Pour le coup, je ne respirais plus.

 

 

 

Dans les pommes, je tombais.

 

 

 

Je vous entendais rire.

 

 

 

Je vous voyais sourire.

 

 

 

Autour de moi,

 

 

 

Tout s’évanouissait.

 

 

 

J’étais sortie de la toile.

 

 

 

Une promenade inattendue,

 

 

 

Avec des mots entendus….

 

 

 

 

 

 

BWS  10 10 2012

 

 Un poème né après la lecture de votre texte sur la rue des Teinturiers à Avignon, comme souvent, votre univers a nourri le mien, j'y ai mêlé ces mots sur lesquels je butais en proie à une douce folie...... 

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 22:52

 

Il passe, le soir

 

Entre nous,

 

Aucun Rendez-vous,

 

Une habitude, c'est tout.

 

 

 

Son humeur,

 

Changeante,

 

Ses attentes,

 

Toutes en douceur

 

Ou belliqueuses,

 

Me laissent

 

Rêveuse,

 

Songeuse,

 

Ou malheureuse.....

 

 

 

Parfois,

 

Il dépose ses valises

 

Trop lourdes. 

 

Dans ces moments, 

 

Il est......

 

Tel un enfant blessé.

 

Je me retiens

 

De déraper,

 

Car, je voudrai,

 

Le consoler.

 

Pour un peu,

 

Je le prendrai 

 

Dans mes bras,

 

Et le bercerai.....

 

 

Comment

 

Le comprendre….

 

Je ne sais,

 

A quoi m'attendre.

 

Un soir, 

 

Il lui pousse

 

Des ailes,

 

Elles m'enlacent,

 

M'emportent,

 

Me réchauffent,

 

Me protègent.

 

Il se fait

 

Caresse,

 

Tendresse,

 

En lui, je plonge,

 

Avec ivresse.

 

Un autre soir,

 

Il est révolté,

 

Prêt à tout casser,

 

Je n'ai qu'une envie,

 

Le calmer,

 

A tous prix....

 

Il crie liberté,

 

Il pourrait

 

M'écraser.....

 

 

 

BWS

 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 23:26

 

Mélancolie  en  Do Majeur

 

 

Il est

 

Des jours tristesse

 

Le  cœur

 

Est en détresse.

 

Une mélancolie

 

Devenue

 

Mélodie

 

Nous habite,

 

Nous hante.

 

Sans y prêter attention,

 

Elle prend possession,

 

De notre cœur,

 

De notre âme.

 

Au fil des ans

 

Il n’est plus temps.

 

On ignore

 

Qui l'on est,

 

Ce que l'on fait,

 

Et pourquoi on le fait.

 

A ne plus

 

Se reconnaître,

 

On se cherche,

 

Sans fin.

 

A trop se perdre,

 

On désespère.

 

 Les heures passent , 

 

Le temps s’efface.

 

Immobile,

 

Me voilà, tel 

 

Un pantin sans fil.

 

Désarticulé,

 

Le  fil  est coupé.

 

Les minutes passent,

 

On les observe,

 

Sans bouger.

  

L'âme en détresse,

 

Le cœur tristesse,

 

Prêt à exploser.

 

La passion

 

Qui nous habitait,

 

Semble perdue,

 

A jamais.

 

Notre corps inhabité,

 

N’est plus qu’en location,

 

Il faut faire attention.

 

Changer de vie,

 

Une envie.

 

Au fond de ce désespoir,

 

Infime espoir,

 

Dans le noir.

 

A trop y penser,

 

On se sent dépassé.

 

BWS

 

 

Des mots qui m'habitent et ont donné naissance à beaucoup d'autres mots désordonnés, que je trie, je les publierai un jour.

Cette mélancolie, une mélodie que je ne connais que trop, avec laquelle je compose depuis longtemps, parfois si présente que j'en perds mon souffle, parfois elle me donne un sursis et me permet de respirer un peu, jamais elle ne s'essouffle....

En lisant ton texte Angiee, je suis entrée en résonnance, les mots étaient là, je ne pouvais plus les garder ....Je les ai couchés sur du papier......

 

 

 

 

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 04:00

 

 

De cette courte nuit

Il subsiste des traces

Le temps s'efface......

Dans mes songes 

Je m'enfonce

Il est juste minuit.....

 

 

 

Mes yeux ensommeillés

Sans le moindre reflet

Refusent de s'éveiller.

Mon rêve éveillé

Abrite nos sourires

Et tant de nos fous rires.

 

 

 

Mes pensées

Vagabondent

Dans des lieux

Où abondent

Nos secrets

Nos baisers.

 

 

 

 

Nos vœux pieux

Flottent

Et laissent

L’empreinte

De cette

Trop courte nuit

 

 

Mon regard

Hagard

N’est point

Fruit du hasard....

 

BWS

 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 13:04

 

Nuit noire.

Fenêtres closes.

Sur vos paupières mi closes

Je dépose un baiser.

J'effleure vos joues

Caresse déposée

Pour vous apaiser.

Du bout de mes lèvres

Sur votre bouche offerte

Je me pose,

Hésitant

Un instant.

Sur votre couche

Des pétales de rêves

Abondent

Souvenirs D’Eve….

Dans cette nuit noire

Vos pensées vagabondes

Cherchent un lieu secret

Où s’abriter.

Une caresse du vent

Vous ramène

Sous la voûte céleste.

Les étoiles se démènent

Pour vous guider

Sur cette voie lactée

Où vous vous hasardez.

Un Ange furtivement

A traversé vos nuits

Puis, s'est enfui

 

BWS           Mes pétales de rêves qui voyagent sur le fil parcourant le "virtuel"

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 23:20

 

 

 

Certains jours
S’habillent de tristesse
Le cœur est en détresse
Un enchaînement de maladresses
Vous met à terre
Et vous laisse
Sans la moindre tendresse.
On se sent dépassé(e)
Brisé(e)
Désespéré(e)
On reste là 
Sans arme
Le corps est las
Le cœur s’en va
Les battements s’accélèrent
Les mots vous désespèrent
L’envie vous prend d’hurler
Mais aucun son 
Ne sort
Vous êtes 
Emprisonné(e)
Ficelé(e)
Bâillonné(e)
Par une main experte
Qui vous tient la tête
Sous l’eau
Manque de chance
Vous aimiez 
La transparence
En toute innocence
Vous vous étiez livré(e)
Quelle perversité
Quelle monstruosité
De vous priver de toute liberté
En vous accusant d’exister
De vouloir exister…..
Vous avez touchez le fond
Vous êtes dans le Noir
Du désespoir…..
Et, soudain …..
Un trait de lumière
Vous parvient
Si loin 
Si près
Un chant d’oiseau
Une main tendue
Si près 
Si loin
Vous ne savez
Mais c’est sûr, 
Vous vous y accrocherez.
Un battement de pieds
Un ultime besoin
De respirer
Désormais, vous aspirez
A remonter les flots
De votre tristesse
A mettre la tête hors de l’eau
D’un dernier battement de pieds
A crier
Votre colère
A vous libérer
A votre manière
A repousser
Cette main qui vous enfermait
A vivre comme vous aimez
Comme vous l’avez décidé
Nul ne pourra vous entraver
C’est ainsi, vous vivrez
Et, ce que l’on en pense
Désormais, vous indiffère.
Entre vous un espace
A été creusé
Un trou béant
Un trou noir
Le néant
Ce désespoir
Qui vous engloutissait
Vous voit renaître
Vous allez paraître
Et Être
Vous êtes armé(e)
Vous pourrez aimer.
Du désespoir 
A l’espoir
La lumière
Remplacera le Noir

 

BWS

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