Elle ignorait
Ce qui se passait.
Elle se demandait
Comment une telle chose
Lui arrivait.
Mais le fait est,
Qu’elle en était là,
Et qu’elle s’en serait bien passée.
Ce qui arrivait,
La dépassait
Elle restait,
Immobile, plantée là…..
Perdue,
Eperdue.
Malheureuse,
Heureuse ?
Elle l’ignorait,
De lui, elle s’était enivrée.
Troublée,
Oubliée,
Tel un vieux livre usé,
Laissé sur un coin de table.
Abandonné, trop osé,
Par cet homme affable.
Elle était perdue,
Eperdue.
Seule,
Si seule.
Tout avait commencé,
Un jour, où elle s’ennuyait.
Elle avait lu son texte "provocateur."
Après une unique minute d’hésitation,
Cette minute, qui lui disait :
"Attention,"
Elle interpella, l’auteur….
Ce qui suivit,
La surprit.
Il lui répondit.
Sur ses mots,
Elle rebondit…
C’était le début ou la fin.
Ce fut le début de sa fin….
Elle était perdue,
Eperdue.
Le regard au loin,
Il ne la voyait point.
Ils commencèrent à converser,
Elle l’écoutait.
Elle l’entendait.
Parfois, il s’enflammait.
Etrangement, la peur s’immisçait.
Elle était perdue,
Eperdue.
Elle le voyait,
En lui, elle se noyait.
Elle sentait sa souffrance.
Une souffrance, si présente;
Qu’elle en ressentait toute la douleur.
Dans la nuit noire, soudain, une lueur.
Elle était perdue,
Eperdue.
Il l’attirait,
Elle s’effondrait.
Les secondes furent maudites.
Les minutes trop longues.
Il était sa source interdite.
Elle sombrait.
Le temps passait,
Laissant une ombre;
Son reflet,
Dans le miroir oblong.
Tout devint sombre.
Dans la noirceur de la nuit,
Elle ne voyait plus que lui.
Il était son ultime lueur,
Elle prit peur.
Elle l’effleurait,
Elle s’éloignait.
Sachant qu’il la rattraperait,
Elle se résignait…..
Elle était perdue,
Eperdue.
Elle était poussière.
Il était lumière…..
Rencontre interdite,
Rencontre inédite,
Rencontre maudite ?
C’est ce que vous vous dites ?
Elle ne savait plus,
Elle n’écoutait plus,
Son cœur s’affolait,
Son corps tremblait,
Des larmes coulaient,
Elle voulait, s’envoler…..
Elle était perdue,
Eperdue.
Il la fascinait,
Elle le devinait…..
Des mots s’écrivaient,
Des images l’envahissaient,
Elle en était transpercée.
Le monde, autour d’elle, disparaissait.
Tout allait, beaucoup trop vite.
Les murs de sa vie, couleur gris triste.
La rencontrer, lui donnait
des ailes.
Le rencontrer, la faisait devenir
"Elle"
Il bouillonnait,
Il l’étonnait.
Elle le calmait,
Elle l’apaisait.
Elle osait….
L’emmener,
L’emporter,
L’aimer .....
Elle était perdue,
Eperdue.
Il la possédait,
Ils s’obsédaient.
Elle était loin,
Elle était près.
Si près,
Si loin.
Il la sentait,
Il la voyait.
Si loin,
Si près.
Au bord de son lit, elle s’asseyait.
Au fond de ses yeux, elle plongeait.
Au-delà des apparences,
En toute transparence,
Elle se livrait,
Elle l’observait …..
Elle était perdue,
Eperdue.
Elle l’attendait,
Elle l’avait décidé.
Elle savait,
Cela devait être,
Cela était.
De tout son être,
Elle s’y préparait,
Elle l’acceptait,
Elle souriait,
Enfin en paix.
Elle était perdue,
Eperdue.
Il y aurait un demain,
Il y aurait des lendemains……
Elle avait choisi,
La route cramoisie.
Elle aimait la vie,
Il lui offrait la vie.
Il était vivant,
Elle irait loin devant.
Une étoile, dans la nuit,
Lui murmurait :
"Viens, mais prends ton temps,
Nous avons tout le temps".
Mais le temps court si vite.
Il allait passer.
Elle le savait.
Vite,
Trop vite,
Pour que longtemps, elle médite.
Des phrases non dites,
Des mots non prononcés,
Elle n’attendait pas, elle fonçait.
Elle était perdue,
Eperdue.
Elle le découvrait,
Elle se découvrait.
Vint ce jour redouté,
La vie n’était plus liberté.
Ils avaient rêvé,
Un rêve éveillé.
Le temps se réveillait,
La vie les rattrapait.
Ils étaient entravés,
Des êtres en dépendaient,
Des êtres les attendaient.
Des ombres,
Des fantômes ?
La vie,
Aux couleurs sombres.
Ne Reste que le noir,
Au fond du désespoir.
Elle était perdue,
Eperdue.
Ils s’étaient perdus,
La fin était attendue.
Elle crut tout perdre.
Elle se sentit vide.
Le temps,
Ils n’avaient plus le temps.
Ils se disputèrent,
Des mots la blessèrent.
Elle voulut claquer sa porte,
Elle n’y parvint pas.
Il était là,
Il lui tendit sa main.
Elle n’en revint pas,
Mais elle l’accepta.
Leurs relations évoluèrent,
Ils devinrent, très proches.
Ils étaient, très complices.
Ensemble, ils parlaient.
Ensemble, ils pleuraient.
Ensemble, ils riaient.
Elle revivait.
Il était lumineux.
Ils se livraient.
Ils se découvraient.
Ils s’appréciaient.
Ils prenaient le temps.
Ils auraient le temps.
Peu importe ce qui se passerait.
Ces moments leurs étaient précieux.
Ils écrivaient une page de Vie….
La vie déciderait du temps
La vie leur donnerait du temps….
BWS
08 2012- 10 2012
J'ai longtemps hésité à finir et à publier ce texte,
mais, vivre c'est prendre des risques....
Quand l'on écrit, l'on accepte ce risque.....
Avant tout, je voudrai préciser que j'ai adoré: écrire, construire, mettre en mots et en scènes cette histoire, un style d'écrit qui me convient
Il y a longtemps, que je refuse que l'on me bâillonne,
que l'on mette des liens à mes poignets, je n'ai
plus envie de déshabiller mes mots, j'écris qui je suis,
c'est mon ultime liberté....
Soyez les bienvenus dans mon Univers. .........
Il est des rencontres qui sont telles des
caresses, la vie devient plus douce, on vogue sur
un nuage ........ Tel un enfant sage, on rêve.....
Aux Loups- Garous, on préfère les héros d'un
autre temps, romantiques et caressants....
Ces rencontres nourrissent l'imaginaire,
elles sont précieuses, vraie complicité, elles n'ont
pas de prix. Avec elles, naissent des mots, des
histoires réelles ou irréelles; et, avec un brin
d'imagination, on a la trame nécessaire pour
écrire ce qui pourrait être ou aurait pu être ou qui
est pour quelqu'un, quelque part......
Du rêve à la réalité la frontière est parfois si fine,
dans ce monde imaginaire, la vie parfois,
prend des couleurs Rose Baiser......
Et les Baisers sont Fleur de Rosée.....
Du rêve à la réalité............
Savoir aimer, reste l'ultime vérité, l'ultime
émotion, celle qu'il faut préserver....
Faut-il seulement vouloir et savoir encore
"rêver"....Et aimer ♥