BwS

Dans le brouillard.

Elle est, telle une enfant,

Dans le ventre de sa mère.

En position fœtale,

Recroquevillée, 
 

Larmes amères,

Dans son grand lit.

Erreur fatale,

 Elle ne lit,

 Que Baudelaire.

Trahison dans l'air.

Qui n'est pas éphémère.

Un rayon de soleil.

Goutte de miel.

Posée sur ses lèvres.
 

Elle griffonne.

Elle crayonne.

Sa colère s'étiole.

 Dans une fiole.

Le venin qu'elle boira.

Elle déraisonne.

On sonne.

A suivre.... 

BWS

05 02 2013 

Il me dit

Que pour Ton plaisir

Tu voulais me séduire

Et donc, me nuire.....

Il me dit,

Qu'ainsi,

Je suis à ta merci,

Et que je dois me ressaisir.....

Que je ne dise plus "Il"

Mais que je dise "Je""

Je devrai tout arrêter

Et te jeter............

Mais lui, que me veut il? 

Veut il me séduire?

Ou me détruire?

Je dirai "Je"

Car je suis "Je"

Mais à tous les deux

Quand "Je "

L'aurai décidé......

BWS

Est-ce avec ses marionnettes.      

Que le marionnettiste. 

Passe ses nuits?. 

Le rendent-elles moins triste?                            

Chassent-elles son ennui?                    

Sont-elles tendresse,                         

Et se font-elles caresse?                    

Ces belles.        

Sans ailes.......         

Suspendues à un fil

Dont il tire les ficelles

Pour les rendre éternelles……….

Soumises,

A cette main fort habille,    

Qui écrit leur destin.....

Elles gisent,

Attendant qu’il leur donne Vie,

Au gré de ses envies.....

Mystère de la création,

Haut lieu de l’émotion…………..

Place des désirs,

A la croisée des plaisirs.......

Dans le silence de la nuit,    

Les vieux démons surgissent.           

Les souvenirs renaissent.                       

Ces poupées désarticulées,                                                                                                                  

Que la vie a fui

Naissent

Du fil qui tient leur destin

Du désir subtil

Qui les habille.          

Ou les déshabille.                                 

On leur prête sentiments et émotions.               

On ose même, la passion.     

Est-ce celle que l’on fuit…………..

Sont-elles vraiment libres?   

A dire,                                                       

Ce que l'on n'ose se dire.               

Elles sont destinées.            

Des poupées,                                                        

Pour délivrer les hommes,  

De leurs désirs,                                                                           

Et suivre, leur bon plaisir.                       

Des fils, pour manipuler des poupées.                                                                                                                                   

N'est ce point l'enjeu,

Ou le Jeu,

De la Vie.....

Qui sous nos yeux, prend vie?

Et si ces poupées

Se voulaient Coppelia

Si elles jetaient leurs fils

Et se levaient

Pour danser,

Courir,

Vivre

 Aimer 

BWS

La  "nouvelle" court

Dans toutes ses ruelles,

Et le bruit se repend,

En un rien de temps....

Le monde se surprend,

A sourire,

Et à rire,

Et si c’était vrai ?

La vie nous offrirait

Une nouvelle chance,

La meilleure chance...

Voilà nos croyances, renversées....

Tout, ne serait pas figé.

Même le passé,

Pourrait être revisité.

L’amour l’emporterait,

Sur les intrigues,

Et les destins tragiques…….

Plus de destinée,

Ou une destinée,

Que l’on pourrait induire....

Sur son balcon, à Vérone,

Juliette est revenue,

Du royaume des morts.

Elle est là, si belle.....

Rien en elle, d’irréel,

Elle est bien réelle.

Son visage, si doux,

Ses yeux, si impatients,

Un éclair, une vision,

Mais, point d’illusions....

Aucune indécision.

Et veut sa destinée,

Celle qu’elle a dessinée....

Elle est là, à nouveau....

Et attend Roméo.

Mais, ne rêvez point,

Elle n’est point "nue"!

Du temps fut perdu,

Elle est tombée des nues.....

Du haut de son balcon,

Ses pensées,

Bien posées,

Elle sait,

Ce qu’elle va oser…..

Juliette est revenue

Elle attend Roméo

Et cette fois, plus un mot,

Ne vous sera permis.

Sa vie entre ses mains,

Elle écrira ses lendemains...

Sans que quiconque, puisse s’en mêler.

Roméo vient d’arriver,

Le temps s’est retiré,

La ville s’est tue,

Une bulle s’est formée,

Ils s’y sont enfermés,

Ne vous approchez pas,

Ils ne vous entendront pas;

Ne les surveillez pas,

Ils ne le permettront pas,

Romeo et Juliette sont rentrés,

La fenêtre,

Entrouverte,

Ne laissera rien filtrer.....

Ils sont seuls, amoureux....

Quand l'on est heureux,

Le monde ne peut plus rien,

Il n’est plus qu’un témoin,

Silencieux…..

BWS