Ma petite Marie
A l’heure où la lune fait la ronde
Ma tête se fait féconde
Je suis seul, la seule ombre noire
Qui se meurt encore d’espoir
Mon cœur égrène chaque seconde
Et à chaque minute de chaque seconde
Il n’est plus que là, tapi dans ton ombre
Guettant ton souffle et tes ondes.
Je t’attends patiemment chaque soir
Je t’attends patiemment plein d’espoir
Je frissonne
Les murs sont épais et froid
J’ai mis une écharpe autour de mon cou
Deux pulls sur mon corps, coup sur coup
Et sur mes mains, des gants tous doux,
Mais, mes doigts claquent de froid
Je t'en supplie, dépêche toi
Je suis seul enfermé derrières ces murs de pierre
J’en viens à faire mille prières
Est-ce le froid de la nuit
Qui me voit si transi
Où est-ce la peur de te perdre
Qui glace mon corps et mon cœur
Je suis aux portes de l’enfer, quel effroi
A l’heure où je t’écris, je crois,
Que sans toi je ne serai pas moi
A l’heure où la lune s’ennuie
Je suis seul, transi, je t’écris
J’ai peur car je ne t’entends pas
J’ai peur car je n’attends que toi
Ma très chère petite Marie
Chaque jour de chaque nuit
N’oublie surtout pas que moi
Je serai toujours là pour toi
Ma petite Marie chérie
Dépêche-toi je t’en supplie
Car mon cœur se meurt de froid
BWS