A tant nous observer,
Elles nous emprisonnèrent,
Dans deux cages de verre.
Leurs mots se déversèrent,
Sur nos têtes, dansèrent.
Au cœur de la tourmente,
Ils nous séparèrent.
Plus un mot,
Le silence entre nous,
Menaçant,
Pesant,
Omniprésent.
Descendus aux Enfers,
Loin de notre univers…..
Ils avaient décidé,
De tout nous voler,
Nos instants éphémères,
Suspendus à un fil;
Nos fous rires,
Nos secrets.
Leurs regards indiscrets,
Leurs mots, me choquèrent.
Ils voulaient tout,
Tout de Nous.
Tout ce que nous étions,
Qui nous étions.
Ils voulaient,
Nous vampiriser,
Nous absorber.
Nos cœurs brisés,
Nos âmes, figées,
Affligées.
Ils s’acharnèrent,
Trop tôt,
Trop vite......
A tant se précipiter,
Sûrs, de leur forfait,
Ils se dévoilèrent....
Ils n’eurent,
Plus un regard,
Ce ne fut pas un hasard.
Ils se perdirent.
Ils signèrent
Leur propre perte.
Les portes claquèrent.
Eux dehors,
Nous dedans.
C’était leur triste sort,
Pour avoir tout fait,
Pour mettre le feu,
A notre sérénité.
Nous plongeâmes,
Dans la colère.
Les larmes amères,
Nous envahirent.
La souffrance,
Fut immense.
Nous avions,
Les mêmes maux.
Nous retrouvâmes,
Les mêmes mots.
Nos âmes,
Se réchauffèrent.
Nous étions las,
Epuisés, vidés,
Mais bien décidés,
A reprendre le cours,
De notre histoire.
Dans notre univers
Ou plus jamais,
Ils n’oseraient,
Entrer.
Nos secrets,
Bien posés,
Protégés.
Doucement,
La vie reprendrait,
Retrouverait,
Ses couleurs,
Le jour,
Sa lueur.
Et nous rebâtirions,
Des mondes fantastiques,
Des histoires fantasques,
Ou aucun de nous,
Ne porterait de masque.
Fin de la partie,
Je suis partie,
Je veux être en Paix.
BWS