30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 23:51

 

 

 

Elle se promène dans la rue, quand, tout à coup, elle aperçoit une vieille connaissance….

 

«Bonjour  John, comment vas-tu ?  Ça fait si longtemps que je ne t’ai vu»

 

« Bonjour Marie, je suis un peu triste…Tu es au courant n’est-ce pas ?

 

« Au courant ? Au courant de quoi ? »

 

« Tu sais bien ? Oui tu le sais, bien sûr que tu le sais…..Il est mort ? »

 

« Je sais quoi ? Tu pourrais être plus précis ? Tu es bien mystérieux, qui est mort ? Ton chien ? »

 

« Mais, non, qu’est-ce que tu me racontes, lui, enfin tu sais bien, non ? »

 

« Non, aucune idée, vraiment, je ne vois pas…. »

 

«  Geige ? Geige est mort, tu l’ignorais ? »

 

« Ah oui, il avait quel âge ? Tu as l’air affecté. C’était son heure, il était vieux, enfin, c'est dans la nature des choses, tu as failli me faire peur ? »

 

« Mais enfin, tu ne ressens rien ? Pourtant, tu l’appréciais ? »

 

« Non, ça ne me fait Rien, rien du tout, il y a longtemps qu’il était mort pour moi" rire "Mais, maintenant que tu m’en parles, je me souviens »

 

« Alors là, je suis soufflé ! Ca ne te fait absolument rien, et tu souris ? »

 

« Pourquoi voudrais tu que ça me fasse quelque chose, ce type n’était qu’un dragueur….Il aimait les jeunes femmes, non, il aimait toutes les femmes, jeunes, vieilles, il croyait toutes les connaître, il n'y connaissait rien. C’est même très drôle ! »

« Je me souviens de notre rencontre, je n’avais pas apprécié ce qu’il avait écrit, et lui avait apprécié mon commentaire. Il avait une plume agréable, c’était sa façon d’attirer les nanas. Il les courtisait à grand coup de poésies, de petits présents….…Un drôle d’énergumène. Qu’est-ce qu’il a pu m’énerver ! Mais le pire, c’est qu’ un jour, j’ai compris qu’il passait son temps à mentir et qu’il agissait avec toutes les femmes de la même façon….J’ai ri un temps, j’ai souvent "pleuré"     mais au final, il était vide…Je me suis lassée..Et puis, il t’avait parlé de moi, de notre relation, et ça il n’aurait pas dû….Alors oui, j’ai encore certains de ces mots quelque part qui dorment, et peut être ses présents, mais de lui je ne retiens rien, juste, je pense à cette phrase qu'il me disait sans cesse: 

"Faites-moi confiance" lui faire confiance à lui ?                           A chauqe fois que je pense à cette phrase je vois ce serpent Sherkan, et j'ai l'impression que l'on veut m'hypnothiser, crois moi, c'est une phrase qu'à l'avenir il vaudra mieux éviter avec moi.......Non, ça, jamais, je l’ai compris trop tard, mais à lui, il ne fallait pas faire confiance….

Mon Dieu, quand je pense à toutes ces nanas, tu te souviens ? Il y en avait une, elle le prenait pour un Dieu, c’était "tellement trop", je me demande encore comment il pouvait la supporter, au fond, elle ne l’intéressait pas, comme toutes, mais il aimait tellement qu’on l’admire….Qu'on le flatte.....C 'est drôle, en y repensant aujourd'hui j'en souris, le temsp a passé......Je l'ai "oublié"

Vous étiez si semblables, ça en était drôle.

Et il faut dire que vous étiez tous aveuglés.

Au moins je lui reconnais un don ! Il savait vous embobiner….Tu vois à l’époque il me demandait

« Vous me pleurerez quand je serai mort ? »

Je le remercie, il s’est si mal conduit, que je n’ai plus une larme pour lui………………

Au contraire, aujourd’hui quand je pense à tout ce que je sais de lui, tout ce que j’ai compris et à toutes ces nanas je suis vraiment « mdr » comme il aurait dit, oui, je suis pliée de rire !

Le pleurer ? Il n’a jamais été capable de m’appeler par mon prénom ! Alors, pourquoi devrai-je pleurer ? Il n’était rien pour moi, absolument rien                                                           A une époque, dieu sait pourquoi, il voulait que je prenne des cours de danse, tu imagines ça ? C’était drôle, il voulait même l’offrir la "tenue"  enfin, il le disait, j’en rigole encore……                         Une autre fois, il m’a demandé si je jouais encore du piano !        Je n’ai jamais joué, ce n’était pas moi !  Tu imagines ça                                                                                                 En y repensant, il s’est tant de fois, pris les pieds dans ses mensonges…Aujourd’hui j’en rigole, à l’époque, je ne riais pas toujours. Incapable de discuter et pour cause, il savait qu’il avait  tort et qu’avec moi ça ne se passerait pas ainsi….

 

Avec toi je m’accrochais souvent et nous recommencions à nous parler, jusqu’à cette fois-là, cette fois où c’était trop grave pour moi….

 

Lui, non seulement, il m’a trahie et menti mais il n’a pas été là quand il aurait dû ………Comme toi au fond….Mais lui………….

 

Non, vraiment je ne pleurerai pas sur sa tombe………….Je ne suis pas triste. Pour moi il est mort il y a des années. Et j’ai avancé sans lui mais plus forte encore…."Sourire et éclats de rire…..              "Je suis ravie de t’avoir vu, oui, car aujourd’hui je sais que tout ça est bien fini, je ne ressens rien, pire, j’ai envie de rire et je me sens légère. J’ai été la seule à lui tenir tête, vous, toi, il vous a tout fait, il t’a tout fait et tu as tout pardonné, il a dû en rire !

Moi, il ne m’a jamais domptée alors oui, je suis heureuse et sa mort ne me fait rien »

Juste, je serai curieuse de voir la tête de ses nanas et surtout de voir qui est encore là, ah oui, y aura-t-il Mme "Lune deMiel", Mme " La vie des Animaux" Mme "Vive les Bisounours" et les autres, tant d'autres, rire....Ah oui, j’aimerai voir ça….Rire, ça va être très drôle et puis peut être une ou 2 jeunes nanas dont il avait tiré le portrait ….

 

Excuse moi, j’ai bien ri mais je suis pressée, j’ai un Rendez-vous, au revoir et ne pleure pas trop» ........

 

Je n’irai pas, il est mort il y a des années pour moi, et j’en suis heureuse, car là, je ne ressens rien….. Salut

 

 

BWS

 

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 01:04

 

 

Souvent on en vient à penser que dans ce Monde de fous, il existe peut-être quelque part quelqu’un "fait" pour veiller sur nous.

Quelqu’un que l’on croise un jour, hasard ou destinée, et qui change tout, même la couleur du temps.

De là à penser qu’il s’agit d’un Ange……

 

Je suis certaine que ça vous est arrivé.

 

Un jour un "Ange", "votre Ange" paraît et votre vie semble "changée".

 

Et sûrement aussi, avez-vous été l’Ange de quelqu’un, une ou plusieurs fois, un Ange protecteur, celui qui aide à passer les torrents de larmes et de douleurs, à avancer

Si les Anges étaient tout autour de nous…….Et, si nous en étions un, pour quelqu’un

 

Faut-il y croire ?

Chacun porte t’il en lui de quoi aider l’autre, de quoi veiller sur lui ?  

Sont-ils, sommes-nous le dernier rempart dans ce monde ?                                                  

Il  me plaît de le penser, j’ai croisé des Anges, et parfois j’ai aussi été un "Ange" un temps

Je me demande si à la fin, il vient un temps où l’on se détache de " l’Ange"  en le "brûlant"…… Pour se libérer, sacrifie-t-on son "Ange" ?

 

J’en ai décliné une toute autre version, celle plus répandue de cet Ange gardien qui serait à nos côtés, et pourquoi ne pas imaginer le prêter à ceux à qui l’on tient ? 

                                                                             Après tout, c'est humain…….Je l’ai mis en mots pour TOI….

 

 

Il est comme ce prolongement de moi

 

 Qui te caresse et que tu sens parfois

 

Pourtant, jamais, tu ne saurais le toucher

 

Et, jamais, tu ne saurais l'approcher

 

N'imagine même pas l'apprivoiser....

 

En lui, tant de force et de douceur,

 

Tant d'affection et de chaleur,

 

Sa présence réchauffe ton âme et ton cœur

 

Te berce sous une pluie de tendresse

 

T’enveloppe pour effacer

 

Tout ce qui ici pourrait te chagriner.

 

Je le partage par la pensée

 

Avec ceux que je souhaite protéger

 

Il est dans chaque bruissement d'air,

 

Chaque murmure de l'atmosphère.

 

Son corps en "fausse absence"

 

Fait que je frissonne quand j’y pense

 

Son sourire me frôle

 

Quand son cœur s'affole

 

Et que cette angoisse

 

M'angoisse et m'emprisonne

 

Il est ce prolongement de moi

 

Qui, ici-bas, veille sur toi .....

 

 

 

 

BWS

 

 


  

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 00:59

 

 

De ces jours passés, il lui reste des mots, des tas de mots, des mots qui roulent comme des cailloux sur une pente, des mots "tendresse" des mots "colère", des mots…..Tant de mots……                            Des fleuves entiers qui se déversent sans fin….

Une image fuse, celle d' Adam et Eve, elle pense à l'Eden, un sourire s'accroche sur ses lèvres......

Que de souvenirs.......Tant de souvenirs.....

Elle marche au dessus d'une prairie, aérienne, ses pieds ne touchent pas terre, est ce un rêve?

Elle  entend des oiseaux, voit une plage de sable fin, des palmiers, elle sourit, un homme nage au loin.....

 

Elle continue d'avancer et entend des rires, des tas de rires….         Elle les entend comme s'ils étaient là, autour d’elle, comme si ils l’enrobaient.                                                                              Elle sourit, elle vient d'entendre son rire….                                   Elle a souri juste un instant, puis, elle s'est souvenue que tout ça c'était avant, aujourd'hui tout ça, c 'est du "passé".

Parfois, elle entend encore le cri des mouettes ….Pourtant, aucune ne passe au dessus d'elle.....

Tous ces bruits, tous ces bruits si présents, sont des notes de musique qui racontent une histoire, leur histoire, son histoire....

 

Et il y a aussi toutes ces histoires qu’ils inventaient, elle vient de rire, elle vient de penser à celle du poisson rouge.

Et ce Rocher ? Où est donc passé son rocher ?               Elle n’en sait rien, sûrement oublié sur une plage, ou….                Qui sait?….C’est si près, c’est si loin.....

 

C’est tellement et c’est si peu;, pour un peu, elle pourrait tout avoir inventé, elle a de l’imagination….

 

Mais, il lui reste, une trace, une trace tangible.

Un livre, posé à plat dans sa bibliothèque..

Il reste là, inerte depuis des mois, mais il lui rappelle qu’elle n’a pas tout inventé…..

Tout ça est bien réel…

Elle le saisit du bout des doigts, le tourne, et sourit à nouveau

 

De tous les cadeaux qu’on lui a faits, celui-là ne paie pas de mine

Un vieux livre, aux pages jaunies, une vieille édition.

Un livre qu’il avait lu avant elle et dont il avait "ouvert" chaque page avec un coupe papier.

Il était recouvert d’un papier, un de ces papiers qu’elle avait eu envie d’arracher tellement il était vieux et laid.

Elle avait souvent hésité à le jeter, et, finalement, elle l’avait laissé là, elle ignorait pourquoi.

 

C’était la première fois qu’un homme lui offrait un livre….Ah non, c’est vrai, elle se souvient, elle avait une vingtaine d’années, un de ces amis lui avait offert un recueil dédicacé de ses poèmes…Pourquoi s’en souvenait elle maintenant ?….. Où était ce recueil ? Aucune idée… Mais, à l’époque c’était différent...…                               Et ce livre-ci, était dans un drôle d’état.                                Pourtant, pour elle, il avait été si important…

On lui avait offert des fleurs, des parfums des bijoux, on l’avait invitée dans de grands restaurants….Elle avait beau chercher, personne jamais ne lui avait offert un livre…Pourtant, elle les aimait et avait avec eux un "rapport presque charnel ". Elle adorait les sentir sous ses doigts, elle aimait leur odeur, leur texture, l’empreinte du temps qu 'elle y voyait.

C'était certain, les livres électroniques n’étaient pas faits pour elle.

Dans ce monde qui n’accordait d’importance qu’à l’argent, ce livre n’avait pas la plus petite valeur marchande.                                  

Mais comme pour tous les cadeaux de ce genre, il était inestimable ou du moins, il l’avait été pour elle.

 

Elle le regardait et souriait

A un moment, elle avait cru qu’il s’était perdu, mais un jour, elle l’avait trouvé dans sa boîte aux lettres, dans un petit paquet….Elle s’en souvenait comme si c’était hier…Elle se souvenait de chaque instant, comme elle se souvenait de son bonheur en le découvrant. 

 

Que de choses s’étaient passées depuis…

 

Ce livre, elle n’avait pas été pressée de le lire.

Elle voulait le garder et attendre.

Si elle l’ouvrait trop tôt, et commençait à le lire, elle se disait que tout pourrait disparaître.

Quand elle l’aurait lu, fini l’attente, elle saurait si l’histoire lui plaisait, il n’y aurait plus rien à découvrir. Et il n’attendrait plus qu’elle lui en parle.

Elle avait pris son temps.

C’était la preuve s'il en fallait une que cette "rencontre" était réelle.

Elle  avait fini par le lire, bien sûr, et elle avait vibré, aimant les personnages, les détestant, elle avait compris pourquoi il  le lui avait offert, il savait qu’il lui plairait, il ne s’était pas trompé.                 Il était très bien écrit et l’intrigue était bien menée, ce livre était un puits d’émotions. L’écriture était fine, les descriptions si vraies, elle avait reconnu les lieux où l’histoire se déroulait.

Ce livre restait une trace, comme une preuve, tout ça avait existé. Elle n’était pas un fantôme.

Les mots continueraient de se répandre, l’histoire continuerait d’exister, car on  n’efface jamais rien. Tout continue autour de nous, comme dans une bulle, à l’écart du monde, de notre monde.

Dans combien d'espaces temps vit on?

Chaque rencontre laisse ses traces, et rien ne disparaît jamais.

Elle existait, elle le savait

Elle souriait, tristement

Elle prit le livre, le rangea, ailleurs, là où elle ne le verrait plus….

Mais, elle le savait, il existait, il continuerait d’exister, et elle allait continuer sa route sans lui  ....

Comment? Elle l'ignorait.....                                                        Demain, elle y penserait demain....

Il y aurait encore des lendemains…..Elle le savait.....

 

 

 

 

BWS

 

 

 

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 23:10

 

 

 

Un soir de Décembre dans un appartement d’une ville du Sud de la France, une jeune femme est en vrac, dans son salon.

A ses pieds, le sol est jonché de morceaux de papiers, des petits bouts jaunis, où court une écriture tapée à la machine…..Une lettre ? A y regarder de plus près, on dirait des bouts de roman……

 

Sur la table, une lettre manuscrite.

 

"  A force de t’attendre, je me suis endormie sur ce livre ; tu sais, celui que tu m’avais offert une nuit, une nuit où le ciel semblait trop bleu et où il faisait chaud malgré le froid qui enserrait la nuit.

Réveillée en sursaut par des bruits de clés dans la serrure, j’ai cru que tu rentrais. Je me suis trompée.

C’était la voisine qui après une journée bien remplie, rentrait se coucher. Un coup d’œil sur le réveil m’a totalement réveillée.

 

4 heures du matin et tu n’es toujours pas rentré ! Aurais-tu oublié que nous avions rendez-vous ? 

 

De colère, j’ai pris ton livre, tu sais, celui….. Oui, bien sûr que tu le sais, tu n’arrêtes pas de me demander si je l’ai terminé.

Cette fois, je ne pourrai plus le finir, j’ai arraché toutes ses pages une par une (256 pages).                   Tu imagines un peu le temps que ça m’a pris, et comme c’était fatigant. Quand j’ai eu arraché toutes les pages, j’en ai fait des confettis, c’était long, mais ça m’a fait un bien fou…..Il y en avait partout, une neige de mots. J’ai mis un coup de pieds dedans, puis un autre, ça m’a fait rire.

Mais après,  je me suis rendue compte que j’avais fait une erreur. Je l’aimais ce livre, il était si romantique, si prenant, si envoûtant. Je t’ai détesté, c’est ta faute, sans toi, jamais je ne l’aurai mis en pièces….. En prime, jamais je n’en connaîtrai la fin.

Fatiguée,  je suis partie me coucher.

 

 

Si tu finis par rentrer, dors sur le canapé et surtout ne me réveille pas ! Demain, ramasse les confettis, jette les, prends toutes tes affaires, et surtout n’oublie pas de me rendre les clés avant de partir. "

 

 

 

 

BWS

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 00:26

 

                                          

C’est comme un tango passionné et violent
 
 

Mon corps se tend,

          

    Ma tête avance,conquérante,

 

Et, s'immobilise d’un mouvement sec                                                                                           

Mes yeux lancent des éclairs de feu                                                                            

Mon bras ordonne,                                                                                                                                         

Je me plante, face à toi 

 

 

Mes talons enfoncés dans le sol  

 

 

Ma main s ouvre et t'attend 

 

 

Tu la saisis, m’attires, m’enlaces 

 

 

La danse se fait sensuelle              

 

 

 L' assaut est passionnel.  

 

 

Juste quelques instants,                                                    

                                                                         

Puis mon corps se reprend,

 

Et dans un geste fou, s’éloigne et t’oublie.

 

Je te fuis, mes yeux ne te voient plus.

 

Mon visage est fermé, je me suis tournée.

 

Et c’est ton corps qui s’avance et revient me chercher.

 

Ta main me poursuit, me saisit, m’attire.                            

  

Mon corps, stoppé dans son élan,                                              

Entre à nouveau dans l’arène,.

                                                                             Le combat reprend, 

  

Séparation-fusion….. 

  

J’avance,                                                                            

Tu recules.                                                                                                                                                    

  Je te saisis,                                                                                                                                                  

Tu te rends,

 

 

   Je te quitte.

                                                                                    Je fuis,                                                                                                                                                     

Tu me cherches. 

   

Tu me saisis, 

    

Je résiste.

       

Tu insistes,                                                                                                                                               

 Je me rends….. 

  

Et, ce pas de deux,  

    

Passionné et violent,                                                               

Est, ce tango dément,                                                              

 Qui s'appelle passion

 

 

 

 

BWS

                                                                                                                                                         

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 00:38

 

 

Dans un coin perdu,    

 

 Oublié de tous,

 

 Est un homme,

 

Que même le ciel écoute.

 

  Car, il a cette magie,

 

 Qui coule de ses doigts,

 

 Et embrasse la terre, 

 

Pour y faire fleurir

 

  Des bouquets de bonheur,

 

Tant il touche les cœurs….

 

Sa main tient un violon,

 

Dont il caresse les cordes. 

 

En ces heures fécondes,

 

Son archet sait aimer…..

 

   Lui, depuis longtemps, a oublié 

 

Quel chemin, il devait emprunter. 

 

Les notes jaillissent,

 

La musique s'élève,

 

Il se laisse habiter,

 

Emprunte des sentiers inconnus.

 

 Il sourit, seul, dans l'ombre,

 

Il s’abandonne.
 

 Il projette ses rêves d'ondes.

 

Le violon sous ses doigts,

 

 Il n’est plus là.

 

 

 

 

BWS

 

 

 

 

 

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 00:14

 

 

 

Il faudrait habiter une terre prise dans les glaces, loin de toute "civilisation" pour ne pas avoir entendu parler de la mort de Nelson Mandela (jeudi soir).

Bien sûr, tout a déjà été dit, sa vie s'étale dans la presse et sur les ondes depuis.

 

A 95ans, sa mort n'était pas une surprise, mais c'est tout de même, la fin d'un monde, ou plus exactement la disparition d'un homme hors du commun.

 

Vendredi matin, j'écoutais les actualités et j'ai vu les unes de nombreux journaux, dont celle de: "The New Yorker" avec un dessin de Kadir Nelson représentant Mandela le poing levé, plus qu'un symbole c'est l'essence même de Mandela qu'il montre.

 

      Mandela est un mythe entré de son vivant dans la mémoire du Monde....

 

Comme Martin Luther King et Gandhi, Mandela incarne la Liberté

Si l'on cherche un sens à la vie, sa lutte en est l'essence et le sens.

 

Alors, je voulais juste comme tous ceux qui restent touchés par celui qu'il a été, lui dire "adieu" ......

 

 

 

BWS

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 03:29

 

 

 

 

Il a …..

 

De ces colères

 

Qui déchirent le ciel

 

Il lance des éclairs,

 

Et ses coups de tonnerre,

 

Electrisent et déchirent l’air.

 

Le ciel, sagement, vire, du bleu au gris…..

 

Comme une bête blessée,

 

Réfugié, dans son antre,

 

Il s’est enfermé.

 

Il est, ce loup solitaire.

 

Par terre, plus la moindre fleurette.

 

La terre s’est glacée.

 

Le murmure givré d’une larme,

 

Roule et étincelle sur un rocher,

 

Que le temps a oublié.

 

Stalactite de son âme,

 

Poignard acéré, qui l’emprisonne…

 

 

 

Il est,

 

Ce bruissement troublant,

 

Qui soudain, enveloppe et réchauffe.

 

La vie renaît.

 

L’hiver s’en va et laisse place au Printemps.

 

Sur un parterre de fleurs,

 

Des couples posent leurs pieds,

 

S’agitent et glissent, enlacés,

 

Sous le regard bleu du ciel,

 

Pendant qu’un pianiste, chante,;

 

Accompagné d oisillons…..

 

Le soleil sourit,

 

Une vague de tendresse emplit l’air,

 

Et la laisse interdite et sans mot,

 

Quand la colère s’éteint,

 

Que le volcan s’endort,

 

 

Comme si rien n’était arrivé....

 

 

BWS

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 23:57

 

                     

                 Un instant d'émotion.

 

              Quelque part, hors du temps,

 

                   La caresse du vent,

               

                 Le souffle d'un instant,

               

                 Et le son d'un violon,

 

                Qui parle du printemps.

                   

                 Ma plume s'est posée

               

                 Balayant mes pensées.

 

                               Un cristal de rosée

                

                 Sur ma peau bleutée

                  

                     Dessine un sillon.

                      

                     Doux frisson,

                     

                    Ultime passion,

                 

                   La neige s'est figée,

               

                Le temps semble s'arrêter                                    

               Mon âme s'est embrasée

             

               Et mon corps enflammé

                    

                   Quand tes lèvres

               

                Sur mes lèvres ont osé

                 

                   Ce Baiser de feu. 


 

 

                BWS

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 00:53

 

C’est un Dimanche d’automne où le ciel n’en finit plus de pleurer.              L'âme s'embrume à l'unisson.

 

 Le ciel à ce côté " fin de monde", que l’on aime et déteste tout autant.

Il est d’un gris argenté, une luminosité quasi irréelle, que nul ne saurait peindre….. On s’attend presque à ce qu’il s’ouvre et nous " aspire"..........                                                           Pour nous offrir l'Eden, qui sait, ou peut être l'Enfer...

                                                                                                  L’air est trop froid, chargé de ces cristaux glacés…La neige n’est pas loin, elle flirte avec les sommets ………On la pressent

 

Ca y est, les flocons sont tombés

Où est le ciel, où est le sol ?

Le temps s'arrête, la vie aussi s 'arrête un moment....

Il n y a plus le moindre bruit; puis, doucement elle reprend son cours. 

 

 C’est l’Après Midi, j’ai mis mes bottines et mon long manteau. Emmitouflée, le col remonté, je me fais l’effet d’une héroïne russe qui va sortir sur un sol enneigé…….

Il est tôt mais il fait presque nuit..                                        

Je vais me promener dans ce bois, celui où nous étions dimanche dernier. J’avance, le sentier est gelé….                                   Je suis seule ou presque. Ça ne me gêne pas. Tout est tranquille, même les oiseaux sont absents…Etrangement, je ne sens pas grand-chose, J’ai cette impression qui ne me quitte pas, tu m’enveloppes, faisant un écran entre moi et le froid.                                                                                                                     Je n’ai pas froid, je ne ressens rien....Pourquoi? Tu devrais me manquer.....    Je suis seule......Mais, rien, je ne ressens rien.           

Je continue d'avancer,  je ne pense à rien....

Je suis comme le paysage et le temps, "comme en attente" ....

 

Me voilà arrivée près de la pagode, tu sais, celle que nous avions

vue il y a une semaine ……

 

Une semaine, ça me semble si loin et si proche….Une semaine, un

frisson me parcourt....

.Aurai-je froid ? Je souris.

Non, le froid ne me mord pas.

Un instant j'ai pensé à tes baisers, puis plus rien.                   Cette sensation fugitive est si étrange

 

J’arrive devant cet arbre, immense, majestueux, celui contre lequel

tu m’avais collée....Et...Rien, absolument rien, aucun sourire ne

s'accroche sur mes lèvres, aucune larme ne roule sur ma joue, aucun

pincement au cœur, le '"néant"......

Juste, il est blanc, tout blanc, je sors la main de mon gant, je

la plonge dans la neige.

A son contact, je me réveille, je rigole, je viens de

penser à la Belle au bois dormant........Drôle d' idée....

 

Tout me semble si irréel. Je suis étonnement calme. 

Il est encore tôt mais il fait si noir, pas un bruit, personne, je préfère

rentrer.

 

Je viens d'ouvrir ma porte quand  je reçois ton message:

 "Tu m'as manqué, je serai là dans deux heures, je........"" 

Cette fois encore, tu n'as pas fini ta phrase, et, j'ai souri....

 

 Et d’un coup, tout revient, tout ce que j'avais refoulé.

 Durant toute ton absence, je m'étais enfermée, coupée de mes

 émotions pour ne pas souffrir du manque, j’ai eu peur, peur de te

perdre et là......Je ne sais qu’une chose, tu m'as manqué, atrocement

manqué et je me l'étais interdit.

Je pleure et je ris en même temps.

Je m'essuie les yeux, je t'attends.

 

"Tu es la vie" m'as-tu dit..........                                             

Et la vie coule à nouveau dans mes veines.

 

 

 

BWS

 

 

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