14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 01:41

 

 

Comment pourrait-on ignorer, que l’on nous prédit la fin du Monde, enfin que les mayas l’auraient prédit….On n’entend que ça de partout, certains ont tout prévu…Mon emploi du temps ne s’arrête pas au 21 12 2012, alors….

Ce soir on m’a demandé d’écrire un Haïku, ça fait si  longtemps que je n'en avais écrit….Finalement, j’ai décidé d’en écrire d’autres….Et juste pour rire......

 

 

Fin du monde ou pas

Le cœur léger je m’en vais

Là, je suis en paix

 

 

Nuit de Vendredi

Lune au-dessus de mon lit

Au chaud je revis

 

 

Les mayas ont dit

La fin du monde est inscrite

Sortez de vos lits

 

 

Pas de fin du monde

Mes projets se défendent

La vie commande

 

 

Le ciel m’est témoin

Je pars pour un long voyage

Sans aucun nuage

 

BWS

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 23:15

 

 

V oir au-delà des apparences,

 

 

I gnorer toutes les évidences,

 

 

R echercher la transparence,

 

 

T rouver votre essence, votre âme, 

 

 

U n jour, écouter cette voix, venue des Cieux.

 

 

L es sentiments n'obéissent qu'à un seul Dieu.

 

 

 

BWS

 

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 23:47

 

pixiz_50c781545ff1c.jpg

 

S e découvrir, s'apprivoiser,

I lôt protégé, préservé des drames, 

 

V ous approcher, vous toucher, infinie douceur,

 

I gnorez les jaloux, leurs cortèges de "mots malheur"....

 

R esplendissant est notre bonheur,

 

T einté de toutes nos couleurs.

 

U ltime délice, notre vérité,

 

E volue sous ce ciel bleu étoilé.

 

L umière éclatante, jamais dévoilée,

 

S i l'on affiche qu'il reste, nos secrets....

 

pixiz_50c428ff4ea85.jpg

P ♥J

VpA

 

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 02:55

 

V eut-on, peut-on tout maîtriser ?

 

I llusoires, seraient donc, toutes nos pensées ?

 

R efuser et dénier, la moindre évidence,

 

T rancher sans aucun sentiment, refuser d'oser.

 

U ne seule pensée serait donc la vérité tolérée ?

 

E tre virtuel, es-tu dans une prison dorée ?

 

L e corps et le conscient en position "absence"....

 

 

 

 

BWS

 

VpA

 

 

Le premier d'une série de trois acrostiches que j'ai écrit aujourd'hui, je publierai les deux autres mercredi et jeudi

 C'est un acrostiche, donc le titre se lit de haut en bas en prenant chaque première lettre, ici en Rose, le 1er message est là, puis, chaque ligne délivre son message....L'ensemble devant former un tout cohérent.......

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 02:30

 

Dégèle ton cœur glacé,

 

 

Je ne sais que penser,

 

 

Tu finis par me givrer,

 

 

Je voudrai te délivrer.....

 

 

Je ne veux pas laisser,

 

 

Les glaces t'enlacer.

 

 

Quitte ces heures tristesse,

 

 

Retrouve, un peu de liesse.

 

 

Laisse passer la lumière,

 

 

Ouvre tes yeux de braise,

 

 

Oublie l'anti matière,

 

 

Et chasse les poussières.....

 

 

De ton cœur amoureux,

 

 

Renaîtra le feu.

 

 

Laisse le temps passer,

 

 

La vie retrouvera son tracé,

 

 

Rien n'est jamais figé,

 

 

Ne sois pas affligée,

 

 

Ton sang rouge carmin,

 

 

N'écrira pas le mot fin.

 

 

Les miroirs te renverront,

 

 

L'image,

 

 

D'un visage, 

 

 

Délaissé,

 

 

Pour fuite de pensées....

 

 

Apprivoise-le doucement,

 

 

Ne l'affronte pas brutalement,

 

 

Laisse-le accepter de te dévoiler,

 

 

Cette lumière que tu croyais envolée.

 

 

Fais bien attention,

 

 

Tu n'es qu'émotions.

 

 

Quitte ta prison glacée,

 

 

Ou nous serons asphyxiées.

 

 

Privées d'oxygène,

 

 

Nous sonderions la genèse,

 

 

Nos pensées se perdraient,

 

 

Dans un gouffre profond.

 

 

Fuyons cet univers,

 

 

Qui tourne à l'envers.....

 

 

Remonte sur le manège, 

 

 

Avec des fils de neige,

 

 

Répare ton cœur brisé,

 

 

D'un point de croix rosé.

 

 

Lâche vite cette banquise.

 

 

Viens avec moi, je t'attends.

 

 

Viens, je t'emmène.

 

 

Là où la vie est de mise.

 

 

Pour rire; nous prendrons notre temps.

 

 

Viens, les heures sont en attente.

 

 

Ta vie en pause attente,

 

 

Retrouvera le fil argenté

 

 

De rêveries enchantées.... 

 

 

Ton nom est Liberté......   

 

BWS

 

 

Un texte tout à fait imprévu, plusieurs jours que je lis ces mots, tes mots A..... Qui me font mal, qui me font peur, j'aimerai ......J'espère que tu liras et que ça te dégivrera un peu, petit A..... Prends soin de toi, le soleil reviendra.....

 

En ce moment, on parle beaucoup de virtuel, un sujet qui passionne la toile et que j'ai moi-même souvent traité.....Si il y a un côté malsain parfois, il est aussi des rencontres qui comptent, des personnes qui comptent, des personnes qui vous, qui nous touchent, juste parce que nous ne sommes point virtuels mais des êtres bien réels.....A est une de ces personnes, une de ces rencontres, je n'aime pas la sentir mal, et comme je l'ai dit dernièrement, c'est encore un autre type de relation, nous nous "suivons" et sommes proches sans nous être jamais vues.....

 

A-t-on besoin de voir les autres pour sentir leur souffrance, leurs malheurs? Je réponds non.....Et, bien sûr, ces rencontres restent en marge mais elles existent et parce que nous sommes des êtres humains dotés d'une pensée, de sentiments d'émotions, nous réagissons, enfin je réagis en tant que tel.....Si le Monde était moins indifférent, peut-être que les hommes seraient plus heureux....

Je n'en suis pas fan, et ce n'est pas vraiment lié à mon texte, quoi que, peut être pour toi, ou peut être parce que ton coeur est refroidi en attente.....Les paroles du refrain sont bien trouvées....J'accroche moins sur les autres, à part queqlues unes... 

 Je pensais à une autre chanson entendue chez toi si souvent, mais là, chez toi c'est le désert de glace.....

Je t'embrasse A......

 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 01:00

 

 

A tant nous observer,

 

Elles nous emprisonnèrent,

 

Dans deux cages de verre.

 

Leurs mots se déversèrent,

 

Sur nos têtes, dansèrent.

 

Au cœur de la tourmente,

 

Ils nous séparèrent.

 

Plus un mot,

 

Le silence entre nous,

 

Menaçant,

 

Pesant,

 

Omniprésent.

 

Descendus aux Enfers,

 

Loin de notre univers…..

 

Ils avaient décidé,

 

De tout nous voler,

 

Nos instants éphémères,

 

Suspendus à un fil;

 

Nos fous rires,

 

Nos secrets.

 

Leurs regards indiscrets,

 

Leurs mots, me choquèrent.

 

Ils voulaient tout,

 

Tout de Nous.

 

Tout ce que nous étions,

 

Qui nous étions.

 

Ils voulaient,

 

Nous vampiriser,

 

Nous absorber.

 

Nos cœurs brisés,

 

Nos âmes, figées,

 

Affligées.

 

Ils s’acharnèrent,

 

Trop tôt,

 

Trop vite......

 

A tant se précipiter,

 

Sûrs, de leur forfait,

 

Ils se dévoilèrent....

 

Ils n’eurent,

 

Plus un regard,

 

Ce ne fut pas un hasard.

 

Ils se perdirent.

 

Ils signèrent

 

Leur propre perte.

 

Les portes claquèrent.

 

Eux dehors,

 

Nous dedans.

 

C’était leur triste sort,

 

Pour avoir tout fait,

 

Pour mettre le feu,

 

A notre sérénité.

 

Nous plongeâmes,

 

Dans la colère.

 

Les larmes amères,

 

Nous envahirent.

 

La souffrance,

 

Fut immense.

 

Nous avions,

 

Les mêmes maux.

 

Nous retrouvâmes,

 

Les mêmes mots.

 

Nos âmes,

 

Se réchauffèrent.

 

Nous étions las,

 

Epuisés, vidés,

 

Mais bien décidés,

 

A reprendre le cours,

 

De notre histoire.

 

Dans notre univers

 

Ou plus jamais,

 

Ils n’oseraient,

 

Entrer.

 

Nos secrets,

 

Bien posés,

 

Protégés.

 

Doucement,

 

La vie reprendrait,

 

Retrouverait,

 

Ses couleurs,

 

Le jour,

 

Sa lueur.

 

Et nous rebâtirions,

 

Des mondes fantastiques,

 

Des histoires fantasques,

 

Ou aucun de nous,

 

Ne porterait de masque.

 

Fin de la partie,

 

Je suis partie,

 

Je veux être en Paix.

 

 

BWS

 

 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 23:30

 

 

Hier, j'ai découvert un texte qui m'a émue, un texte d'une jeune femme que j'adore et que je suis depuis.....Je ne sais plus, mais c'est comme si elle avait toujours existé.

Vous connaissez cette impression?

 On rencontre quelqu'un, un peu par hasard, sur la toile, on la lit, et au fil des lectures, deux mondes se rencontrent, parfois se mêlent, parfois s'éloignent, souvent se répondent, mais toujours, les mots vous parlent, la personne vous parle et, finalement, vous vous rendez compte qu'un lien se noue, doucement, sans bruit....

Avec certaines de ces personnes, vous parlez beaucoup, vous échangez, vous les suivez ailleurs.....

D'autres, vous ne les suivez qu'ici, mais il y a quelque chose qui ne s'explique pas, qui fait que, sans vous voir, sans vous connaître, vous avez partagé tant de secrets, que vous êtes très proches.

Vous finissez par regarder chez l'autre, pour vous assurer que tout va bien, et quand l'une va mal, l'autre est là.Vous savez qu'elle est là.....Et, elle sait que vous êtes là....

On n'a pas forcément besoin que l'autre fasse quelque chose d'extraordinaire, il suffit d'un mot, d'un "sourire", de quelque chose qui vous dise je suis là, et on sait que l'on n'est plus seul(e).

Ici , ma porte est ouverte ......

 

La jeune femme dont je parle, et dont j'ai déjà souvent parlé, qui me ressemble un peu, dans ce qu'elle est, qui elle est, c'est Angiee.....Une petite fleur avec un coeur en or, qui a des joies, des peines, qui sait, je l'espère vraiment que si un jour .....Je suis là.....

Discrète, son antre est presque un lieu tenu secret......

Hier, elle m'a laissé un mot, elle avait écrit un poème pour moi, un poème qui m'a touchée, comme son attention, je ne mets pas le lien, je ne lui en ai pas parlé, mais, son blog est sur ma page en lien......

J'ai donc écrit deux réponses, une suite en quelque sorte, à nos 2 textes d'hier .....L'un est ici:

 

 

Pour toi Angiee, Petit Ange 

 

 

 

Emprisonnée 

 

 

Dans mon antre glacé

 

 

Mon âme s’endormait

 

 

Le froid  m’enlaçait

 

 

Me berçait.

 

 

  Je n’avais plus conscience,

 

 

De mes larmes,

 

 

De mon drame.

 

 

Je n’étais que transparence.

 

 

Les battements de mon cœur,

 

 

Ralentissaient doucement.

 

 

Ma respiration s’apaisait,

 

 

Je ne sentais plus le froid.

 

 

Comme en apesanteur,

 

 

Je n’avais plus peur.

 

 

Je n’avais plus mal.

 

 

De mon nid de glace,

 

 

Soudain, je t’ai devinée.

 

 

Tu me parlais.

 

 

Tu criais.

 

 

Tu frappais,

 

 

Contre mon château de glace.

 

 

Je ne sais,

 

 

Ce qui s’est passé,

 

 

Mais, j’ai entendu tes cris.

 

 

Le sang a afflué,

 

 

Je l’ai senti monter,

 

 

Me brûlant,

 

 

Me mordant.

 

 

J’ai perçu,

 

 

Dans ma poitrine,

 

 

Une déchirure,

 

 

Qui m’a pliée en deux.

 

 

Je me suis relevée.

 

 

J’ai regardé tes yeux.

 

 

Tu t’affolais,

 

 

Moi, je souriais.

 

 

Je savais,

 

 

Que tu venais,

 

 

De me sauver.

 

 

J’ai voulu m’échapper,

 

 

De mon royaume hanté,

 

 

De ma caverne glacée.

 

 

Mes forces décuplées,

 

 

Ont explosé ce mur,

 

 

Qui m'emprisonnait.

 

 

Je t’ai retrouvé,

 

 

Le sourire aux lèvres.

 

 

 

Autour de nous, ce fut,

 

 

Un feu d’artifice

 

 

De cristaux givrés.

 

 

Dans ce vacarme,

 

 

Aucune alarme.

 

 

Juste, un feu de joie.

 

 

Je te retrouve, toi.

 

 

Les secrets volent,

 

 

Dans des flocons de neige,

 

 

C’est bientôt Noël,

 

 

Nous sommes sous la neige.

 

 

 Je jure que je te montrerai,

 

 

Tout ce que tu m’as fait gagner.

 

 

Il fait beau,

 

 

Mon corps se réveille,

 

 

Mon cœur s'émerveille.

pixiz_50bfda06889f1.jpg

 

 

La Statue de Glace,

 

 

A laissé la place,

 

 

A mon cœur qui bouillonne,

 

 

A mon âme qui rayonne,

 

 

A la vie......

 

 

Je te dirai les secrets,

 

 

Je te donnerai les clés,

 

 

Viens, je t'emmène......

 

 

Pour toi Angiee.....

 

 

BWS

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 03:57

Statue de Glace

 

 

Le temps, depuis deux jours, s’est arrêté.

 

 

 

 

Les minutes n’ont plus cours,

 

 

 

 

Les heures suivent leur détours,

 

 

 

 

Je me perds, nuit et jour,

 

 

 

 

Dans le labyrinthe,

 

 

 

 

De ma non liberté.

 

 

 

 

Des messages m’assaillent,

 

 

 

 

Ma tête en bataille,

 

 

 

 

Hésite,

 

 

 

 

Comprend,

 

 

 

 

Ne comprend plus.

 

 

 

 

Depuis deux jours,

 

 

 

 

Je ne vis plus le jour;

 

 

 

 

Je ne sens plus le jour;

 

 

 

 

Je ne vois que la nuit;

 

 

 

 

De jour, comme de nuit.

 

 

Dehors, le soleil luit.

 

 

 

 

Hier soir,

 

 

 

 

Tout était si noir,

 

 

 

 

Plus la moindre lumière.

 

 

 

 

Proche de l’antimatière,

 

 

 

 

Où, dans ce crépuscule,

 

 

 

 

D’un mot, ma vie bascule.

 

 

 

 

Dehors, un ciel joyeux,

 

 

 

 

Tellement trop bleu.

 

 

 

 

Zébré de Poussières,

 

 

 

 

Ephémères,

 

 

 

 

Evadées du nuancier,

 

 

 

 

Couleur rose baiser.

 

 

 

 

Le soleil embrasait la mer,

 

 

 

 

Le soleil embrassait la Mer.

 

 

 

 

J’étais seule, brisée.

 

 

 

 

Ma vie, tel un brasier.

 

 

 

 

Et mon corps dévasté,

 

 

 

 

En occupation illicite,

 

 

 

 

Bail dénoncé, jeté,

 

 

 

 

Nidation interdite,

 

 

 

 

J’étais Maudite…..

 

 

 

 

Jamais,

 

 

 

 

Je n’avais ressenti un tel froid.

 

 

 

 

 

Mon cœur,

 

 

 

 

Prisonnier de la glace

 

 

 

 

Mon corps,

 

 

 

 

Véritable Statue de Glace.

 

 

 

 

Je m’écroulais, emplie d’effroi.

 

 

 

 

Mes mains gelées,

 

 

 

 

Je sentais,

 

 

 

 

Qu’elles pourraient se briser.

 

 

 

 

J’hésitais,

 

 

 

 

Pourrais-je encore bouger?

 

 

 

 

Ou, allais-je m’effondrer?

 

 

 

 

Ne resterait-il,

 

 

 

 

Que des cristaux de glace,

 

 

 

 

Qui à l’ultime instant,

 

 

 

 

Scintilleraient,

 

 

 

 

Puis disparaîtraient,

 

 

A jamais.

 

 

 

 

 

Ne laissant, pour toute trace,

 

 

 

 

Qu’un bleu Edelweiss.

 

 

 

 

Corps pétrifié, statue de Glace

 

 

 

 

Etait-ce la sensation de la Fin?

 

 

 

 

Je n’avais plus faim?

 

 

 

 

Je n’étais, qu’une Larme,

 

 

 

 

Qui roulait,

 

 

 

 

A fendre l’âme.

 

 

 

 

Mais qui, toi,

 

 

 

 

Te laissa muet,

 

 

 

 

Absent,

 

 

 

 

Evaporé.

 

 

 

 

Je me liquéfiais,

 

 

 

 

Rien ne t’alarmait,

 

 

 

 

Perdue, dans cette absence,

 

 

 

 

Pleine de conséquences,

 

 

 

 

Par ton inconséquence,

 

 

 

 

Je sombrais.

 

 

 

 

 

Dans cette aura givré

 

 

 

 

 

Qui m’enfermait.

 

 

 

 

 

Soudain, je pris conscience,

 

 

 

 

 

C'était, presque, une évidence,

 

 

 

 

Et, si cette sensation,

 

 

 

 

Si ce froid, qui m'envahissait,

 

 

 

 

S'approchait de cette sensation

 

 

 

 

Des ultimes instants?

 

 

 

 

Quand le corps est gelé,

 

 

 

 

Que le sang semble figé,

 

 

 

 

L’esprit dans un brouillard,

 

 

 

 

Le cœur presque en arrêt,

 

 

 

 

Je ne suis plus,

 

 

 

 

Qu’une larme givrée.

 

 

 

 

Qui viendra me délivrer?

 

BWS

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 00:10

 

P our un mot maladroitement égaré

 

I l plut des larmes à s’y noyer

 

R egard absent, volets baissés, cause désespérée

 

A u creux de mon petit cœur, de verre brisé

 

T race indélébile signe de ta haute trahison

 

n trois petits mots s’écrira ton oraison

 

BWS

v  pA .......

 

C'est un acrostiche, donc le titre se lit de haut en bas en prenant chaque première lettre, ici en Rose, le 1er message est là, puis, chaque ligne délivre son message....L'ensemble devant former un tout cohérent........Le titre peut surprendre, mais il a une raison .....

 

 

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 03:23

 

Dans le silence,

 

 

On pense......

 

 

Plongé dans le noir,

 

 

Son Ame pour miroir,

 

 

Sans le vouloir,

 

 

L’esprit veut savoir.

 

 

Approche la Connaissance,

 

 

Sans la moindre décence.

 

Les pensées vagabondes,

 

 

 Abondent.

 

Et jamais, n'abandonnent.

 

L’esprit clairvoyant,

 

Allume les clignotants....

 

Il reste en éveil,,

 

 

Nous réveille.

 

 

De petites phrases insidieuses,

 

Il nous abreuve.

 

Des images odieuses,

 

Nous émeuvent……

 

 

Un mot,

 

 

Un unique mot,

 

 

Devient source de maux

 

 

Message

 

"Vous avez un message"

 

 

"Vous n’avez aucun message"

 

Les jours sans message

 

Les messages étaient pour Elle

 

 

Les jours de fatigue

 

 

La fatigue était pour Elle

 

 

Les jours d’absence

 

 

L’absence était pour Elle

 

 

Les oublis, certains jours,

 

 

Jours de sa présence,

 

Vos bonjours, votre présence,

 

 

Étaient pour Elle.

 

Lui offriez-vous des fleurs? 

 

 

Des envolées de rire?

 

Des bouquets de sourire?

 

Trouvait-elle une lueur,

 

Au creux de vos écrits?

 

Le ciel était moins gris,

 

 

Au clair de ses yeux gris.

 

 

Vous aimait-elle ?

 

 

Vous le disait-elle ?

 

 

Lui offriez-vous ces livres, 

 

 

Qu’elle lirait,

 

 

Et dont vous discuteriez?

 

 

Lui parliez-vous,

 

 

Littérature,

 

 

Sculpture,

 

 

Peinture?

 

 

Nourrissiez-vous des projets

 

 

Imaginaires,

 

 

Dans ces Mondes

 

 

Extraordinaires,

 

 

Où nous bâtîmes,

 

 

Un avenir planétaire,

 

 

Fait de bonheurs primaires.

 

 

Vous sentiez vous léger?……

 

 

Tous ces mots,

 

 

Ces mêmes mots.

 

 

Ces images,

 

 

Pour enfants pas sages.

 

 

Ces caresses,

 

 

Pour instants tendresse.

 

 

Ces sourires,

 

 

Pour que naisse le rire.

 

 

Facétie,

 

 

Infamie.....

 

 

Si seulement.....

 

 

Si seulement, les hommes savaient,

 

 

S’ils savaient, être vrais

 

S’ils osaient aimer

 

 

S’ils étaient honnêtes.

 

 

S’ils arrêtaient de picorer,

 

 

De dévaster,

 

 

De voler,

 

 

De détruire,

 

 

De nuire......

 

 

S’ils arrêtaient de désirer,

 

 

Une nuit,

 

 

Juste une nuit;

 

 

Un moment,

 

 

Doux moment;

 

 

Des instants,

 

 

Si futiles,

 

 

Instants tendresse,

 

 

Au cœur de la détresse;

 

 

Instants caresse,

 

 

Sans la moindre adresse;

 

 

Instants bonheur,

 

 

Au cœur du malheur.

 

 

Peut-être aurions-nous,

 

 

Peut-être pourrions-nous,

 

 

Etre heureux,

 

 

Juste, heureux.......

 

 

Peut être, faudrait il,

 

 

Le leur apprendre.

 

 

Peut-être, suffirait-il,

 

 

De savoir attendre,

 

 

Que les hommes,

 

 

Deviennent des hommes,

 

 

Avec un cœur,

 

 

Des émotions,

 

 

Des sensations,

 

 

Des douleurs,

 

 

Des souffrances,

 

 

Des peines,

 

 

Moins de haine,

 

 

Peut-être……

 

 

Mais…..

 

 

Pas un mot

 

 

C’est un mot de trop

 

 

Pas un mot

 

 

C’est un silence de trop

 

 

La douleur,

 

 

Déchire mon cœur.

 

 

Et, quoi que l’on en pense,

 

 

Quoi que l’on en dise,

 

 

Peu me chaut.

 

J’ai froid ,   

 

 

Je suis glacée.

 

 

C’est un froid sidéral, 

 

 

Vide abyssal,

 

 

Qui m’engloutit.

 

 

La gorge nouée,

 

 

Les pensées humides,

 

 

Les yeux noyés,

 

 

Désespérée.

 

 

Personne, ne respecte 

 

 

Plus, Personne.

 

 

Et, j’existe,

 

 

Je vis,

 

 

Je crie,

 

 

J’écris,

 

 

J’en ai assez.

 

 

Je suis dépassée,

 

 

Par toutes ces félonies,

 

 

Ces jalousies,

 

 

Inepties!

 

 

Ces tromperies......

 

 

Aucun mot, 

 

 

Ne serait assez fort.

 

 

Le silence……

 

 

Ne reste que le silence.

 

 

Le temps n’a plus le temps.

 

 

Les heures n’existent plus,

 

 

Je brûle ma messagerie,

 

 

Finies les singeries. 

 

 

Je la condamne,

 

 

Et qu’elle se damne!

 

 

Si, seulement,

 

 

Si seulement, pour un instant

 

 

Je pouvais,

 

 

Un instant, juste un instant

 

 

Encore, me tromper………

 

 

Là, je viens de m’écrouler….

 

 

Matin chagrin,

 

 

Pour nuit noire et sans fin…..

 

 

Et, à la dernière ligne,

 

 

Quand le monde s’indigne,

 

 

On ne lira qu’un mot,

 

 

Je n’écrirai qu’un mot

 

 

Ce sera le mot Fin.

 

 

Tracé du bout de ma plume

 

 

Trempée dans le rouge carmin

 

 

De mon sang

 

 

Seule réponse aux mots Assassins

 

 

De ces êtres malsains.....

 

BWS

 

 

 

 

Si je vous dis que ces mot sont nés de trois mots entendus....Je n'en reviens pas moi même....Ce n'était pas du tout prévu.....Enfin, j'aime toujours autant écrire la nuit, d'ailleurs j'écris surtout la nuit.

Il paraît que c'est peut être bientôt la Fin du Monde!       C'est en tous cas la fin d'un Monde.

Par contre, c'est bientôt Noël, je vais essayer d'être plus légère....Mais, j'ai deux autres textes en cours, qui.....

Ou j'attends l'année prochaine et je raccroche! Hum, pas prévu non plus....Mais.........Je parle, mais....Pour cette nuit, j'arrête et je publie ....

Arrivederci!   A presto! Au revoir!  A bientôt!

Hasta la vista! A la proxima vez

Auf  Wiedersehen, Goodbye, See you later or.....

 

Partager cet article
Repost0